Geely se cherche un site européen
Auto•Après BYD, Cherry et Great Wall, Geely vient allonger la liste des constructeurs chinois qui envisagent de produire des voitures en Europe pour éviter les tarifs douaniersStéphane Lémeret
«Rien n’est encore sûr », a déclaré Li Chuanhai, vice-président du Geely Auto Group. Le fait est que le constructeur est de notoriété publique en discussion avec le nouveau gouvernement polonais. Mais Li ajoute que les possibilités sont nombreuses ailleurs en Europe.
Est-ce une façon de dire que l’une des options serait de racheter une usine « lâchée » par un constructeur européen, comme par exemple celle d’Audi à Bruxelles ? Allez savoir…
Pour produire quoi ?
Le choix d’un site de production dépendra notamment de ce que Geely ambitionne d’y produire. Car le groupe possède de nombreuses marques, qui ne font pas toutes la même chose. Pas d’inquiétude pour Volvo, qui a déjà bien assez de ses usines européennes et américaines.
En revanche, Smart profiterait d’un retour en Europe, pour éviter une « taxe chinoise » et rester compétitive. Idem pour Lynk & co, dont les modèles hybrides ont du potentiel, et qui a prévu de lancer bientôt son premier modèle 100 % électrique. Et quid de Zeekr, dont on annonçait il y a plus d’un an l’arrivée imminente avec une berline de standing et un petit crossover urbain ? Bref, Geely a de quoi faire, et il est vraiment probable que le groupe se trouve bientôt un pied-à-terre sur le vieux continent.