AutoGinetta Akula, plus sérieuse… que son nom

Ginetta Akula, plus sérieuse… que son nom

AutoCe n’est pas une blague, il existe bien une voiture de sport qui se nomme Ginetta Akula. Et quand vous lirez ses spécifications, vous n’aurez plus envie de rire
Ginetta Akula, sportive anglaise pour conducteurs puristes.
Ginetta Akula, sportive anglaise pour conducteurs puristes. - Ginetta
Stéphane Lémeret

Stéphane Lémeret

Gine-quoi ? Ginetta, c’est un petit constructeur anglais de voiture de sport, comme il y en eut tant de l’autre côté de la Manche. Il a été fondé en 1958, et s’il faut être un érudit de l’automobile pour savoir qu’il existe des Ginetta de route, les arpenteurs de circuits savent que Ginetta est un nom qui compte en compétition, plus particulièrement en endurance.

Et si la branche sport a toujours été constante, la branche « route » a connu des hauts et des bas. Aujourd’hui, Ginetta revient sur le bitume avec une sportive aux caractéristiques techniques aussi monstrueuses… que son design.

Ginetta Akula, sportive anglaise pour conducteurs puristes
Ginetta Akula, sportive anglaise pour conducteurs puristes - Ginetta

Pure

C’est sûr, le look, très fidèle à celui d’un concept-car dévoilé il y a 5 ans à Genève, ne peut être qualifié de fondamentalement beau. Le fait est que sur l’Akula (« requin » en russe), tout est au service de la performance, mais dans un esprit puriste. Ainsi, outre ce design dicté par l’appui aérodynamique et les besoins de refroidissement, il y a la mécanique. A l’avant (mais repoussé loin vers le centre), il y a un V8 atmosphérique 6.4 litres. Il envoie 600 ch aux roues arrière, via, au choix, une boîte manuelle 6 ou une double-embrayage 7 rapports.

Châssis, berceaux et carrosserie sont en carbone, si bien que cette vilaine chose n’accuse que 1.190 kilos à la pesée. Le 0-100 est abattu en 2,9 secondes, et l’Akula pointe à 290 km/h. A l’intérieur, on a une climatisation et un système multimédia. Mais c’est surtout « ambiance course », avec un volant digne de la F1, et des sièges fixes. C’est le volant et le pédalier qu’on ajuste, électriquement. Seuls 20 exemplaires seront produits (hommage au 20 ans de l’acquisition de la marque par l’ancien pilote Lawrence Tomlison), au prix de 325.000 euros. Nous vous le disions, il n’y a vraiment pas de quoi se moquer.