BMW et Toyota s’unissent sur l’hydrogène
Auto•Ce sont deux entreprises de pointe qui annoncent aujourd’hui qu’ils croient en l’avenir de l’hydrogène dans la mobilité. Ils développeront conjointement des systèmes de transmissions, et un réseau de distributionStéphane Lémeret
BMW et Toyota sont « amis de longue date ». Une amitié qui remonte à 2011, et dont la première manifestation fut le moteur diesel munichois sous le capot du monospace Toyota Verso, en 2013. Plus récemment, ça a donné les actuelles BMW Z4 et Toyota Supra, qui partagent notamment une plateforme et un moteur six cylindres.
Les deux marques viennent d’officialiser un nouveau partenariat étroit, portant cette fois sur l’hydrogène, et la technologie de pile à combustible. Dans leur communiqué conjoint, les deux parties se disent heureuses d’avoir trouvé en l’autre un partenaire partageant la conviction que l’avenir d’une mobilité zéro CO2 ne passe pas que par la seule voie du VE.
Concrètement ?
Dans la pratique, les deux marques mettront donc en commun leurs ressources et leurs connaissances pour le développement de futures piles à combustible. On retrouvera le résultat des ces développements dans une future Toyota Mirai ou autre, mais surtout dans la toute première proposition commerciale d’une BMW à hydrogène. Sachant que le constructeur a en ce moment sur les routes une flotte test de iX5 à pile à combustible, on peut supposer que ce premier modèle, annoncé pour 2028, sera la prochaine génération du X5. Enfin, parce qu’une voiture de ce genre ne sert à rien si on ne peut pas faire le plein, Toyota et BMW ont également l’intention d’investir, avec l’aide de partenaires, dans le développement d’un réseau de distribution d’hydrogène vert.
Les inconditionnels de la batterie continueront à dire que l’hydrogène est une aberration. Mais on a tendance à croire que si deux entreprises de ce calibre, qui n’ont pas l’habitude de se tirer des balles dans le pied, y voient une vraie solution, ce n’est pas pour rien.