« Chrysler et Dodge ne sont pas à vendre », d’après Stellantis
Auto•Il y a quelques ratés dans la communication de Stellantis depuis l’annonce de résultats décevants au second trimestre. Au programme du jour : rétropédalageStéphane Lémeret
Tout a commencé en juillet, quand les résultats décevants de Stellantis au second trimestre (tout est relatif, puisqu’on parle d’une baisse de bénéfices toujours plantureux) ont poussé Carlos Tavares à faire les gros yeux. En substance, il a alors déclaré que les marques qui ne généraient pas de profits pourraient passer à la trappe.
Cela a évidemment semé le malaise au sein « des troupes », et des communiqués ultérieurs ont cherché à calmer le jeu. Plus récemment, c’est une proposition américaine qui a incité Stellantis à faire marche arrière.
Walter P. Chrysler
La semaine dernière, on apprenait en effet qu’un certain Frank B. Rhodes, Jr. avait écrit une lettre à Stellantis, proposant de reprendre en main la destinée de Chrysler, Dodge et Jeep, « pour sauver ces marques de la mauvaise gestion de Stellantis ». Le plus intéressant est que Rhodes est l’arrière-petit-fils de Walter Chrysler, fondateur de la marque, et espère, à ce titre, s’attirer le soutient des syndicats et des investisseurs. Quelques jours plus tard, réponse de Stellantis, qui se garde de faire référence à cette offre. « Dodge et Chrysler ne sont pas à vendre. Nous entendons poursuivre avec notre portefeuille de 14 marques emblématiques. Et aucune n’est menacée avant une échéance de 10 ans au-moins. »