Porte-drapeau de Mercedes-Benz depuis plus de soixante-dix ans, la grande berline Classe S se vend difficilement ces derniers mois, accusant des ventes en baisse de 22 % au premier semestre, à 28.100 exemplaires écoulés dans le monde. Il en est de même pour son alter-ego électrique EQS, elle aussi assemblée à Sindelfingen en Allemagne, où travaillent 21.500 personnes. Pour la première, l’arrivée imminente d’une version restylée rebute les clients à passer à la caisse tout de suite, préférant attendre la version « 2.0 ». De son côté, l’EQS est victime de plein fouet du ralentissement généralisé des ventes de voitures électriques, et notamment aux États-Unis, son premier marché en volume.

En attendant des jours meilleurs

Pour réduire la voilure, le groupe de Stuttgart va ralentir la cadence de production, en attendant de revenir à des niveaux de vente plus acceptables. « Nous optimisons en permanence notre production et réagissons aux fluctuations et à l’évolution des conditions liées aux développements géopolitiques, microéconomiques et macroéconomiques pour rester compétitifs », pouvait-on lire dans un communiqué de la marque. Les ventes mondiales de Mercedes ont en effet baissé de 6 % au premier semestre, celles des modèles électriques de 4 %.