L’Italie prête à « offrir » aux Chinois des marques vintages de voiture 100 % transalpines ?
Auto•Selon les informations d’un quotidien italien, le gouvernement Meloni envisage de confisquer des marques dormantes de Stellantis, pour les offrir à des groupes chinois qui créeraient de l’emploi dans le paysStéphane Lémeret
Décidément, la tendance n’est pas à l’apaisement entre le groupe Stellantis et le gouvernement italien. Après l’imbroglio Alfa Romeo Junior, la saisie de voitures Fiat construites au Maroc, la réplique de Stellantis avec une vidéo de la 500, voici un nouvel épisode de ce qui ressemble à une saga de l’été.
Selon le quotidien politico-économique Il Sole 24 Ore, le gouvernement Meloni aurait déjà pris des dispositions pour « confisquer » des marques à Stellantis.
Made in Italy
Dans cette partie d’échec, on retrouve toujours le ministère des Entreprises et du Made in Italy. Ce ministère s’appuie sur une loi récente, qui permettrait au gouvernement de reprendre en main des marques italiennes (pas seulement automobiles) inactives depuis plus de 5 ans, ou mises en cessation d’activité par leur maison-mère. Le journal va plus loin, affirmant que le gouvernement italien aurait déjà obtenu les droits intellectuels sur deux marques du portefeuille Stellantis : Autobianchi et Innocenti. Enfin, le projet italien serait de céder le droit d’utilisation des ses marques à un constructeur chinois, qui installerait un site de production dans la péninsule.
Pour rester objectifs, on soulignera que le gouvernement italien ne vise pas uniquement Stellantis. Récemment, il a infligé une amande de 6 millions euros à DR Automobile, une marque principalement active en Italie et qui se présente comme italienne, alors qu’elle se contente d’assembler dans le pays des voitures « achetées en kits » au géant chinois Chery.
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