C’est peu de dire que le marché automobile chinois est un coupe-gorge commercial. Les marques y sont innombrables, et se livrent une concurrence sans pitié qui, à force de réductions de prix, finit parfois par être suicidaire pour les marques les plus fragiles. Voilà pourquoi Aiways a décidé de ne plus jouer à ce petit jeu, et de concentrer ses forces sur les ventes européennes, depuis le QG établi en Allemagne il y a déjà plusieurs années. On peut comprendre la démarche, mais il y a juste un problème…

Faillite et subsides

Comme nous le disions, Aiways avait déjà vendu des voitures électriques en Europe, jusqu’à ce que la marque, au bord de la faillite, stoppe sa production et arrête de payer les salaires. C’était mi-2023. Aujourd’hui, les chaînes de montages sont sur le point d’être relancées, grâce à l’important soutien financier… du gouvernement local. On résume : un constructeur de voitures électriques, subventionné par l’Etat, prévoit de se relancer en Europe, où les ventes de VE ralentissent, et où il est question de taxer les voitures chinoises subventionnées. Y a-t-il un stratège commercial dans la salle ?