Belgique : Les plaques d’immatriculation personnalisées rapportent gros
Auto•Malgré les mille euros demandés, les plaques d’immatriculation personnalisées ne cessent de faire des émulesStéphane Lémeret
«NO PETROL » sur une Tesla, « BYE 911 » sur une Nissan GT-R, « CHOUPETTE » sur une Coccinelle, les possibilités d’immatriculations personnalisées en Belgique sont extrêmement vastes, si pas illimitées. Depuis l’officalisation de la pratique en 2014, les conductrices et conducteurs ne manquent pas de s’en donner à cœur joie.
L’année 2023 a même été particulièrement faste pour ce service un peu spécial, pour le plus grand bonheur des finances du pays… En effet, alors qu’un peu plus de 10.000 plaques personnalisées sont actuellement en circulation, la DIV, le service qui délivre les immatriculations, a enregistré 13.000 nouvelles demandes rien qu’en 2023. Soit un revenu potentiel de 13.000.000 €, puisqu’une plaque « sur mesure » coûte 1.000€.
Des limites
Nous le disions, les possibilités sont presque… infinies. Car il existe d’abord la limite de 8 caractères par plaque, dont au moins une lettre. Et puis il y a le contenu. Sont interdits les messages religieux, politiques, xénophobes, insultants, etc. Il arrive toutefois que certaines plaques passent à travers les mailles du filet, comme la « HH88 » faisant référence au nazisme, ou le « KUTWIJF » (pétasse en néerlandais). Il arrive donc que des plaques soient retirées de la circulation après coup, et placées sur liste noire.
On apprend par ailleurs que 1,3 % des demandes sont rejetées, sur base de ces critères « moraux ». Quoi qu’il en soit, la plaque personnalisée a autant été une source d’inspiration pour les Belges qu’une source de revenus pour le gouvernement. Une idée à envisager en France ?