AutoLada survit grâce à la Chine

Lada survit grâce à la Chine

AutoPrivée de partenariats occidentaux pour des raisons évidentes, le constructeur russe AvtoVAZ assure la survie de ses usines et de son réseau grâce au soutien d’une marque chinoise.
Le Lada X-Cross 5 est un modèle chinois rebadgé
Le Lada X-Cross 5 est un modèle chinois rebadgé - DR
Stéphane Lémeret

Stéphane Lémeret

Petit rappel pour ceux qui l’ignoreraient, AvtoVAZ, maison mère de la marque Lada, était une partenaire privilégiée de l’Alliance Renault-Nissan, qui investissait dans le développement de nouveaux produits, ou commercialisaient sous la marque Lada des modèles des ses propres marques, Renault et Dacia par exemple. Mais comme on le sait, la guerre en Ukraine a poussé l’immense majorité des industriels occidentaux à retirer leurs billes, ce que fit Renault. Coup dur pour Lada, qui a trouvé en Chine le moyen de rebondir.


Le Lada X-Cross 5 est un modèle chinois rebadgé
Le Lada X-Cross 5 est un modèle chinois rebadgé - DR

Même voiture, autre badge

Voici donc le Lada X-Cross 5, qui est en fait exactement un FAW Bestune chinois, mais avec des logos Lada. Le FAW Bestune est en vente en Russie depuis 2018 sous sa propre marque, et le public pourra désormais faire le choix d’en acheter la version « nationale ». Car Lada ne se contentera pas d’importer ce SUV, il sera produit localement, à Saint-Pétersbourg, dans une usine que possédait Nissan jusqu’il y a quelques mois. Cette première Lada « post-Renault » n’est qu’un début, puisque d’autres modèles suivront. Les constructeurs chinois sont par ailleurs déjà dans d’autres marques, comme Moskvitch par exemple, et pourraient bientôt s’octroyer 35% des 800.000 ventes annuelles de voitures neuves en Russie.