Essai Opel Astra GSe: Même objectif, nouvelle recette
Auto•Ce sont trois lettres qui parlent aux plus « matures » d’entre-nous. GSE, c’est un ancien label sportif de la marque au Blitz. Ce label est de retour sur les Astra et Grandland pour commencer. Bien sûr, le petit « e » n’a plus la même signification.Stéphane Lémeret
Lancé en 1967 sur la Commodore, le label GSE était l’acronyme de Grand Sport Einspritz. Einspritz, c’est « injection » en allemand. Et c’est probablement pour plus de clarté que GSE devient GSi dans les années 80. Nous sommes en 2023, à l’ère de l’électrification, donc inutile de vous expliquer ce que veut dire le nouveau GSe.
Plug-in
Pour les modèles GSe, Opel utilise des mécaniques hybrides rechargeables. En devenant GSe, l’Astra profite pour la première fois de la version 225 ch de cet ensemble bien connu du groupe Stellantis. De son côté, le SUV Grandland ne gagne rien par rapport à la version 300 ch déjà disponible. Enfin, rien, pas exactement. Car pour ces versions à caractère sportif, on s’est aussi penché sur le châssis. Les deux modèles reçoivent donc des amortisseurs adaptatifs Koni. Incidemment, ces nouveaux amortisseurs ont permis de recalibrer la direction.
Et au volant, cet ensemble de petites choses fait la différence. Dans l’Astra comme dans le Grandland, on sent très clairement un comportement routier plus « planté dans le sol ». C’est plein de rigueur et de précision. Ca donne envie d’enchainer les virages et de se sentir en contrôle. C’est riche d’une vraie couleur sportive germanique. Ce qui veut dire que les choses ne sont peut-être pas forcément sensationnelles, mais il y a l’efficacité redoutable, et c’est déjà réjouissant.
Homogène
Si nous devions choisir, nous prendrions l’Astra. OK, elle est moins puissante, mais ses performances sont déjà très agréables, et surtout bien plus homogène que le Grandland. Moteur thermique, moteur électrique, freinage, suspensions (même sur mauvais revêtement) : tout fonctionne en bien meilleure harmonie dans la voiture que dans le SUV. Dans ce dernier, il y a parfois des hésitations, de petits temps d’attente pour que tout se mette en place lors d’une grosse accélération, par exemple. Notez que les deux modèles mériteraient une boîte auto plus réactive, du moins quand on active le mode Sport. Ou mieux : on voudrait un vrai mode manuel pour cette boîte, grâce auquel les palettes au volant ne seraient pas là juste pour la figuration. Mais bref, au final, on a bien deux Opel GSe qui concilient ressenti sportif pour le moment de fun, et confort familial pour le reste du temps. Nous validons ! À partir de 48.250€ pour l’Astra GSe, 59.700€ pour le Grandland GSe.
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