Depuis sa mise sur le marché, le GLC cartonne. Plus de 2,6 millions d’exemplaires écoulés en 14 années d’existence, c’est une performance qui donne le tournis. Pas facile, donc, pour le constructeur allemand de changer un modèle tant apprécié de sa clientèle. La solution ? Procéder par petites touches, sans tout bouleverser, mais proposer quand même des nouveautés qui améliorent encore la voiture, tout en respectant les canons de la marque.

Un SUV n’est pas une GT, et l’aérodynamisme n’est donc pas la priorité. Le précédent GLC n’était pourtant déjà pas mal, et le nouveau gagne encore quelques « points » : un Cx de 0,29, c’est assez remarquable pour la catégorie. Avec ses lignes fuyantes, vu de côté, ce GLC a des petits airs de break ! Au niveau du look, c’est surtout la face avant, entièrement retravaillée, qui marque une différence sensible par rapport au modèle précédent.

Un cocon premium

Si ce nouveau GLC séduit au premier regard, c’est une fois dans cet intérieur à la fois luxueux et sportif qu’on est véritablement conquis. Tout a été pensé ici pour le confort du conducteur et de ses passagers. Et lorsque le véhicule se met en mouvement, on mesure le travail effectué au niveau sonore. L’isolation acoustique atteint des sommets, pas loin des grosses limousines de la marque. Le confort routier général est aussi grandement amélioré. A noter encore, en options, la suspension pneumatique Airmatic et les roues arrière directrices, pour une agilité étonnante en ville et… en tout-terrain.

Tous électrifiés !

Nous avons pu tester ce nouveau GLC sur un parcours tout-terrain particulièrement corsé, comme nous propose généralement… Land Rover ! Ce Mercedes – dont toutes les variantes sont 4x4 de série – affiche des qualités de franchissement absolument bluffantes, même avec ses simples pneus de route ! Certes, bien peu de propriétaires oseront se frotter à de tels parcours, mais l’expérience montre au moins que ce GLC n’est pas que de la frime.

Tous les GLC sont désormais électrifiés ! Mais ceci ne veut pas dire que vous devrez obligatoirement passer par la case « prise électrique » ou « borne de recharge » ! Dans sa plus simple expression, le GLC, essence ou diesel, sera équipé d’un système hybride léger 48 V. Mais les modèles hybrides rechargeables seront disponibles cette année encore avec autonomie électrique de plus de 100 km. Quand on sait que la majorité des conducteurs belges n’effectuent guère plus de 50 km quotidiennement (et parfois beaucoup moins !), on imagine aisément l’agrément que peut procurer ce GLC plug-in en conduite « douce ».

A noter que malgré l’hybridation, le nouveau GLC offre un plus grand volume de coffre (620 l) que son prédécesseur (550 l). Pour résumer, on a 2 modèles hybride light essence (200 et 300 4Matic) et diesel (220 D ou 300 D 4Matic), et trois plug-in essence (300 e et 400 e 4Matic) ou diesels (300 D e 4Matic). Avec tout cela, le Mercedes GLC devrait continuer sa marche en avant, avec un catalogue moteurs en adéquation avec le marché actuel, et des qualités Mercedes conservées… voire améliorées.