RESEAUX SOCIAUXTwitter suspend le compte de l'hebdomadaire d'extrême droite «Rivarol»

Antisémitisme: Twitter suspend le compte de l'hebdomadaire d'extrême droite «Rivarol»

RESEAUX SOCIAUXLes signalements d'associations et des pouvoirs publics ont conduit lundi Twitter à suspendre le compte de «Rivarol» sur lequel était posté des messages au caractère haineux
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Pour les associations luttant contre le racisme et l’antisémitisme, c’est une « victoire importante ». Leurs signalements, ainsi que ceux des pouvoirs public, ont conduit à la suspension du compte Twitter de l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol ce lundi.

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« La Dilcrah [Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT] a multiplié récemment les signalements au procureur de la République, sur la plateforme Pharos et directement à Twitter France pour dénoncer les publications de ce compte qui incontestablement appelait à la haine raciale et à l’apologie de crimes contre l’humanité », a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’organisation.

Dans un tweet publié le 13 février, désormais inaccessible, l’hebdomadaire écrivait : « Lorsque j’étais enfant, je ne comprenais pas pourquoi les juifs avaient été détestés par tous les peuples, toutes les nations au cours de l’histoire. Aujourd’hui, je ne me pose même plus la question. Ou plutôt si : je me demande pourquoi ils ne l’ont pas été davantage. »

« Un coup d’arrêt pour ce torchon antisémite »

« C’est un coup d’arrêt pour ce torchon antisémite qui répand la haine des juifs depuis des années », s’est réjoui auprès de l’AFP Sacha Ghozlan, le président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF).

Ce dernier soupçonne le directeur de la publication de l’hebdomadaire, Jérôme Bourbon, dont le compte Twitter a déjà été suspendu, d’être « vraisemblablement » derrière les tweets du compte de Rivarol.

« Il reste cependant un travail très important à faire sur Twitter. Quand on peut s’en prendre en ligne aux juifs en toute impunité pendant des années, il ne faut pas s’étonner de voir des tags antisémites dans nos rues, il y a un lien direct », affirme Sacha Ghozlan.