INTERVIEW« Je ne pensais pas sortir à ce conseil », regrette Jody de « Koh-Lanta »

« Koh-Lanta » : « Je ne m’explique pas mon élimination », regrette Jody, éliminée du jeu

INTERVIEWL'ostréicultrice a quitté l’aventure de TF1 par surprise à cause du collier d’immunité joué par Angélique
Clément Rodriguez

Propos recueillis par Clément Rodriguez

L'essentiel

  • Dans le dixième épisode de Koh-Lanta diffusé ce vendredi 30 octobre, Jody a été éliminée avec seulement quatre voix contre elle.
  • « Pour moi, l'aventure était aussi une échappatoire », confie-t-elle à 20 Minutes.
  • L'occasion aussi d'évoquer avec elle le retour du confinement et son impact sur son activité professionnelle.

Un retournement de situation comme seule Koh-Lanta sait les faire. Ce vendredi soir, dans le dixième épisode du jeu de TF1, Jody a été éliminée à la surprise générale. L’ostréicultrice n’a pourtant recueilli que quatre voix contre elle, mais le collier d’immunité joué par Angélique a changé la donne, et a mis un terme à son aventure. Face à ce coup de théâtre, l’ancienne membre de la tribu de l’Ouest n’a pas caché son étonnement. Elle explique n’en vouloir à personne et se confie sur la situation sanitaire actuelle, préoccupante pour son activité.

Comment expliquez-vous qu’avec toutes les stratégies qui précédaient le conseil, c’est vous qui avez été éliminée ?

Je ne me l’explique pas. Koh-Lanta, ce sont des choses improbables qui se passent au fil des jours. Je sors sur un collier, c’est le jeu. Angélique savait qu’elle était sur la sellette, Lola lui donne son collier, sauve sa place. Moi, j’ai plus ou moins d’affinités avec Lola donc elle met mon nom. Je ne savais pas si elle avait trouvé son collier. Elle aurait pu le garder pour elle mais elle voulait sauver son binôme, c’est totalement normal. Sur le camp, ça a déjà pété auparavant au moment où Alix apprend qu’elle a de potentiels votes contre elle.

Est-ce que vous sentiez que le vent tournait en votre défaveur avant le conseil ?

Avant d’arriver au conseil, on ne sait pas si notre nom va sortir, on a toujours le doute. Quand le premier bulletin sort, on se dit qu’il ne va pas y en avoir qu’un. Mais je ne pensais pas sortir à ce conseil.

Est-ce que le fait d’avoir été dans deux tribus différentes a compliqué votre aventure ?

Ce qui était compliqué, c’était de recommencer à zéro. Chez les Oranges, on ne se connaissait pas, on partait de zéro et on avait créé des liens. Ensuite, on arrivait dans une nouvelle tribu où il fallait recréer des liens avec des gens que l’on ne connaissait pas. Ça, c’était difficile. Après, il y a des affinités qui matchent de suite comme avec Alexandra et d’autres personnes, comme avec Lola, où l’on n’avait pas plus d’affinités que ça.

Vous n’en vouliez à personne en particulier ?

Je n’en veux à personne. C’est juste que j’ai du mal à comprendre ce qu’il venait de se passer par rapport à la situation sur le camp quelques heures auparavant. Quand je dis qu’il faut se méfier des alliances au conseil, je parle à Dorian parce qu’il aime tout le monde et il pensait que tout le monde l’aimait. J’avais souvent tendance à lui dire qu’il ne pouvait pas forcer certaines personnes à l’aimer.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile à vivre sur le camp ?

Ce qui a été le plus difficile à vivre pour moi, c’est le manque de nourriture. On mangeait un peu mais il aurait fallu manger un tout petit peu plus. Niveau affectif, je travaille tous les jours avec mes parents donc pour moi, l’aventure était aussi une échappatoire, ça m’a fait du bien de ne pas être avec eux. Je suis quelqu’un d’assez sociable donc j’arrive à m’adapter à la vie en communauté. Je ne suis pas solitaire, je suis indépendante plutôt.

Vous êtes ostréicultrice. Quel est l’impact du reconfinement sur votre activité ?

La production ne s’arrête pas, on ne peut pas l’arrêter parce que ce sont des êtres vivants. On attend de voir le niveau des ventes, on fait beaucoup d’exportations avec les pays européens et il ne faudrait pas qu’ils rentrent eux aussi en confinement et qu’ils ferment les frontières. Ce serait une catastrophe. On vit au jour le jour mais on ne s’arrête pas de travailler.