ÇA GLISSERemplacé, Philippe Candeloro se dit victime de « misogynie inversée »

Philippe Candeloro taxe son remplacement par Nathalie Péchalat de « misogynie inversée »

ÇA GLISSELa déclaration est évidemment marquée du sceau de cette provocation bon enfant qui a fait sa réputation
Olivier Mimran

O.M.

Si on ne l’a appris que la semaine dernière, Philippe Candeloro et Nelson Monfort savent depuis près d’un an qu’ils ne commenteront plus le patinage artistique sur France Télévisions. Et le double médaillé olympique (bronze, 1994 et 1998) et vice-champion du monde 1994 n’en nourrit aucune rancœur, a-t-il confié à Télé 2 Semaines.

Remplacé par Nathalie Péchalat, Christel Maury et Annick Dumont, l’ancien champion de patinage artistique regrette simplement de n’avoir pas pu poursuivre jusqu’aux Jeux de Milan en 2026, où il aurait eu l’occasion de « faire mes adieux à l’antenne […] dire qu’on a vécu de super moments et qu’on espère que c’était réciproque ».

« Plus de neutralité face aux nouvelles sensibilités »

Concernant le choix d’un trio féminin pour remplacer son duo masculin – qui a quand même officié pendant dix-huit ans –, Candeloro déclare à Télé 2 Semaines, avec ce brin de provocation qui a fait sa réputation : « c’est un peu de la misogynie inversée »… Avant de reprendre son sérieux et d’expliquer que France Télévisions souhaitait « plus de neutralité face aux nouvelles sensibilités ».

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« Depuis quatre ou cinq ans, on s’autocensure beaucoup sur ce qu’on peut dire », confirme-t-il, conscient des critiques dont il a pu faire l’objet pour ses blagues parfois borderline. « Dans la rue, personne ne me dit que je suis vulgaire », affirme-t-il pourtant à Télé 2 Semaines, défendant ce style direct et spontané… qui aura fini par lui coûter sa place.