Tony Parker s’investit dans « Qui veut être mon associé ? » pour « changer la vie des gens »

«Cette année, il va falloir compter sur moi ». En septembre, une vidéo postée sur les réseaux sociaux a fait sensation : Tony Parker y annonçait intégrer Qui veut être mon associé ? sur M6. Avec Kelly Massol et Stéphanie Delestre, l’ancien basketteur comptera donc parmi les nouveaux investisseurs de cette quatrième saison, diffusée à partir de mercredi 17 janvier à 21h10.

Au côté de Marc Simoncini, Eric Larchevêque, Jean-Pierre Nadir et Anthony Bourbon, il décidera d’investir (ou non) dans les différents projets présentés par les entrepreneurs de cette nouvelle édition. Mais que vient faire l’ancienne star des San Antonio Spurs, l’un des basketteurs les plus titrés de sa génération, dans ce programme autour du monde des start-up et de l’investissement ? Il se trouve que le sportif est dans le viseur de M6 depuis plusieurs années.

« Ça ne m’intéressait pas d’aller casser des entrepreneurs » »

« Jérémy Henriet, un des producteurs, m’avait envoyé des messages pour faire la saison 2. Je pensais que c’était comme l’émission Shark Tank aux Etats-Unis, où c’est assez violent et où les investisseurs sont très sévères. Et ça ne m’intéressait pas d’aller casser des entrepreneurs », a expliqué Tony Parker lors d’une conférence de presse en décembre.

A force d’insistance, le producteur le persuade de s’intéresser au programme. L’ancien sportif fait aussi la rencontre d’Anthony Bourbon, investisseur de Qui veut être mon associé ? depuis 2022. « J’ai regardé toute la saison 3 et j’ai trouvé ça génial. Ça correspondait à mes valeurs, c’était sympa, bienveillant et ça pouvait changer la vie des gens. C’est ce que j’ai envie de faire dans mes investissements. Maintenant je regarde beaucoup comment je peux avoir un impact positif sur notre société », affirme-t-il.

Si sa participation crée l’événement, sa présence dans le programme n’a rien de très surprenant. Depuis sa retraite sportive en 2019, Tony Parker a entamé une reconversion dans le monde des affaires. Il est à la tête de la société Infinity Nine Group, avec laquelle il investit dans les secteurs viticoles, sportifs ou encore équestres.

Du côté de M6, Jonathan Curiel, le directeur général adjoint des programmes, se réjouissait en septembre auprès de l’AFP de ce choix, Tony Parker pouvant « apporter son esprit entrepreneurial » et une « perspective internationale très utile ».

L’ancien meneur de l’équipe de France a aussi monté la Tony Parker Adéquat Academy, une école de sport-étude basket. « Son but est de trouver du travail pour les jeunes. Je suis animé par la transmission, j’ai envie de redonner et de partager mon expérience. Je me disais que c’était cohérent de faire une émission comme ça », dit-il.

Une participation saluée par son nouvel environnement professionnel. « Quand ça a été annoncé, tous mes actionnaires et tous les entrepreneurs sont venus me voir pour me dire que l’émission était trop bien. C’est important pour moi que ce soit un programme respecté. Dans mon monde à moi et mon écosystème ils le respectent énormément », souligne-t-il.

« J’ai dépensé plus que ce que je voulais investir à la base »

Tony Parker a aussi fait son petit effet sur ses camarades de tournage. « C’était un rêve de le rencontrer, reconnaît Stéphanie Delestre, nouvelle recrue parmi les investisseurs cette année. Quand j’ai appris qu’il avait accepté de rejoindre l’émission, je me suis dit quelle chance ! C’est un exemple, un modèle et on en a tous besoin. » Au risque de subir une concurrence déloyale vis-à-vis des entrepreneurs, attirés par celui qui compte régulièrement parmi les personnalités préférées des Français ? « « Je me suis retrouvée une ou deux fois face à lui. Choisir entre Tony et Stéphanie, je comprends un peu… », s’amuse la femme d’affaires.

Tony Parker, lui, tempère : « Petit à petit, j’ai trouvé ma place dans l’émission. La notoriété aide au début mais après il faut quand même savoir de quoi tu parles ». En tant que « rookie » du programme, il souligne avoir aussi beaucoup appris des « quatre mousquetaires ». « J’étais fasciné de voir leurs connaissances sur les différents sujets. J’ai deux enfants et j’aimerais qu’ils regardent l’émission, qu’ils apprennent ce que c’est d’entreprendre. J’espère que la nouvelle génération regardera », souhaite-t-il.

D’un point de vue pécuniaire, le nouvel investisseur de l’émission ne s’est pas fixé de limites particulières, préférant y aller au feeling. « Je n’avais pas vraiment de somme en tête, confie-t-il. Quand tu investis dans une entreprise tu investis sur l’humain, sur celui qui va porter l’entreprise au quotidien. Je me suis dit que j’allais faire l’émission et que si je me sentais porté, j’irais. Personnellement j’ai dépensé plus que ce que je voulais investir à la base, mais bon… C’est pour la bonne cause. »