La polémique a commencé, ou plutôt repris le 15 avril dernier, avec un live instagram dans lequel plusieurs candidates des Vacances des Anges passées (Céline Morel, Nathanya Sion) et présentes (Angèle Salentino, Rawell Saiidii) dénonçaient le harcèlement subi dans l’émission de la part d’anciens : un « mécanisme récurrent » et même « la signature des Anges ». Invitée mercredi de TPMP sur C8, Angèle Salentino a confirmé ses propos et raconté, par exemple, comment la production l’a « enfermée à clé dans une chambre » parce qu’elle avait été « agressée physiquement par deux candidats. Ce ne sont pas ces candidats qui ont été sanctionnés, c’est moi ».

De la drogue fournie par la production ?

Comme le rappelle le HuffPost, NRJ12 a répondu qu’Angèle était en état d’ébriété lors de l’altercation, d’où sa mise à l’écart. Mais deux autres candidates présentes en plateau, Rania Saidi et Nathanya Sion, ont témoigné avoir également subi des pressions de la part de la production. Nathanya se souvient de son casting passé à l'âge 18 ans lors duquel un producteur lui dit demandé : « Et sinon, tu te rentres souvent des trucs ? » « En gros, il voulait savoir si je me rentrais des godes dans mon vagin », a expliqué la jeune femme.

Rania, elle, a fait une dépression après le tournage : « On n’a plus confiance en nous quand on sort de ce programme-là. » Au-delà des pressions pour se mettre en couple ou des remarques insultantes («Tu as fait un casting de salope et maintenant tu fais la prude ? »), les candidates ont révélé la présence de drogue sur les tournages : « Il y a de la drogue, il y a de l’alcool et les producteurs le savent. Elle est fournie par la production ».

La chaîne a assuré au HuffPost qu’elle suivait de près toute cette polémique : « Bien évidemment nous ne tolérons aucun harcèlement. Nous sommes en contact très régulièrement avec le producteur qui nous tient précisément informés de l’affaire. »