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De la prison avec sursis pour l'homme qui a menacé de mort Valérie Benaïm

Deux mois de prison avec sursis pour l'homme qui a menacé de mort Valérie Benaïm

JUSTICELe prévenu, jugé ce mardi, était poursuivi pour avoir proféré des menaces de mort et des injures antisémites envers Valérie Benaïm en septembre
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les faits se sont déroulés le 22 septembre à Boulogne-Billancourt, devant les studios de C8. Selon plusieurs témoins, un homme a menacé de mort Valérie Benaïm et l’a visé avec des injures antisémites. Face à la chroniqueuse de Touche pas à mon poste, il aurait dit vouloir « en découdre avec les juifs ».

Cet homme a été condamné ce mardi à deux mois de prison avec sursis par le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine).

A la barre, le prévenu de 33 ans a reconnu des propos « un peu déplacés » mais a nié ce qu’il avait reconnu lors de sa garde à vue : s’être rendu sur place à cause des propos tenus par la chroniqueuse sur le rappeur Freeze Corleone, dont plusieurs morceaux, accusés de véhiculer des messages antisémites, font l’objet d’une enquête pour « provocation à la haine raciale ».

« L’antisémitisme du quotidien »

Le prévenu a expliqué ne « pas connaître » Valérie Benaïm et assuré qu’il s’agissait d’un « malentendu », rappelant qu’il était considéré « comme Cotorep » [Commission technique d’orientation et de reclassement professionnel, structure visant à aider à la réinsertion des personnes handicapées], en raison de ses « problèmes psychologiques, qui lui valent un suivi médical » quotidien et pour lesquels il suit un traitement.

Concernant les accusations de menaces proférées en ligne contre l’animatrice, il a assuré ne pas avoir de comptes sur les réseaux sociaux et ne pas « savoir écrire ».

Selon la procureure Estelle Colin, qui avait requis quatre mois de prison avec sursis et dénoncé des propos qui s’inscrivent dans « l’antisémitisme du quotidien », le prévenu, qui était accusé de « menaces réitérées de crime ou de délit contre les personnes à raison de sa religion », « savait très bien ce qu’il faisait ».