« Mask Singer » : Y aura-t-il plus de stars au casting de la saison 2 ?
SURPRISE !•Le casting de la première saison n'était pas tout à fait du genre à vendre du rêve aux six millions de téléspectateurs
Clément Rodriguez
L'essentiel
- «Mask Singer », le concours des célébrités déguisées, fait son retour sur TF1 ce samedi soir.
- Après un casting un brin déceptif l’an dernier, l’émission doit tenir ses promesses pour sa deuxième saison.
- parmi les stars de la saison 2, « il y a des personnalités qui n’ont pas besoin de cette émission, qui ont suffisamment de notoriété et qui ont encore une carrière », promet Alessandra Sublet.
Jouons cartes sur table dès les premières lignes de cet article. L’an dernier, lorsque TF1 lançait en grande pompe Mask Singer, son nouveau programme événementiel, nos espoirs étaient grands. Marion Cotillard se cacherait-elle derrière l’abeille ? Omar Sy serait-il déguisé en lion ? Ne serait-ce pas Zinédine Zidane dans le costume du dino ? Finalement, nous avons eu (globalement) le droit à des célébrités sur lesquelles la lumière des projecteurs ne brillait plus tellement.
L’émission profitera-t-elle de sa deuxième saison pour changer la donne ? Avec un tournage débuté au mois de juillet, la crise sanitaire est un élément à prendre en compte dans l’élaboration du casting. Le confinement a notamment permis aux célébrités de travailler davantage leurs chansons et de camoufler naturellement leur véritable voix. Ça, c’est pour le côté positif. Mais le retour à une vie presque normale impliquait aussi un retour au boulot pour les stars du cinéma ou de la télévision, les empêchant alors de se rendre sur le chemin de Mask Singer.
Des candidats « qui ont encore une carrière »
Camille Combal, lui, promet que « le casting de la saison 2 a été beaucoup plus simple à faire que celui de la saison 1. » Plutôt que de se jeter dans l’inconnu, les personnalités ont pu juger l’émission sur pièces et se baser sur les chiffres d’audiences avant de confirmer leur participation. Avec un lancement à 7,3 millions de téléspectateurs, l’argument pour attirer plus de grandes vedettes était tout trouvé. « Les gens me faisaient des candidatures spontanées par SMS », lance l’animateur du show.
Les membres du jury, appelés les enquêteurs, promettent quant à eux un casting plus éclectique que l’an dernier. « Je crois qu’il y a même des personnes un peu plus âgées qui vont devoir se faire expliquer par les plus jeunes qui sont les gens », assure Kev Adams. Ce qui n’était effectivement pas le cas en première saison avec Yves Lecoq, Sheila et Smaïn.
Pour Alessandra Sublet, trois catégories de candidats se sont dessinées : « des personnalités qui n’avaient pas besoin de cette émission, qui ont suffisamment de notoriété et qui ont encore une carrière », « ceux dont on n’avait plus entendu parler depuis longtemps, mais ça nous fait plaisir [de les revoir] » et « ceux qui sont venus déconner. » Résultat, « si on fait un shaker de tout ça, ce sera compliqué d’entendre les mêmes remarques qu’on a entendues l’année dernière », certifie l’animatrice.
Le temps, c’est de l’argent
Et si la réponse à notre question se trouvait finalement du côté des anciens participants à l’émission ? L’une des célébrités ayant essuyé les plâtres de Mask Singer évoque deux raisons pour expliquer la déception du public face au casting de la première saison. « D’abord le prix de la prestation, qui n’est pas énorme du tout, commence-t-elle. Ensuite le temps et l’implication que ça demanderait. »
Entre l’enregistrement des chansons, l’apprentissage des chorégraphies, les répétitions et « les enregistrements qui n’en finissent plus », le jeu n’en vaudrait pas tellement la chandelle. « Faites le calcul ! Pour une star de la chanson ou une personnalité médiatique, le compte n’y est pas. Ça demande trop de temps pour trop peu de retours sur investissements, en quelque sorte », analyse cette même célébrité. En clair, une petite apparition dans une soirée privée ou en boîte de nuit (quand ça existait) rapporterait plus et fatiguerait moins.
D’après leurs propres dires, les enquêteurs vont faire leurs propositions en connaissance de cause, c'est-à-dire en fonction du casting de la première saison. « Tu sais plus ou moins dans quel casting tu te situes, tu donnes plus facilement des noms qui sont plus réalistes aussi, note Alessandra Sublet. Mais ça n’empêche qu’on a quand même deux ou trois surprises », promet-elle. Pour savoir si elles seront bonnes ou mauvaises, il faudra passer son couvre-feu devant TF1 le samedi soir.