« Objectif Top chef » : « L’émission m’a permis de gagner en réactivité et en capacité d’adaptation », estime le candidat bordelais
COMPETITION CULINAIRE•Matthieu Meusnier, 19 ans, apprenti cuisinier à Bordeaux, est l’un des candidats de la sixième saison d’« Objectif Top Chef », dont le premier épisode est diffusé ce lundi soir sur M6Propos recueillis par Elsa Provenzano
L'essentiel
- Matthieu Meusnier, apprenti cuisinier girondin de 19 ans, participe à la sixième saison d’Objectif Top Chef dont la diffusion commence ce lundi soir sur M6.
- Le jeune homme ressort avec une motivation décuplée de cette expérience qui l’a aidé à être davantage réactif en cuisine.
- Il se prépare à l’épreuve finale du meilleur apprenti de France, dont on ne connaît pas encore la date.
A 19 ans, Matthieu Meusnier, apprenti cuisinier à Bordeaux, travaille dur pour progresser dans son art, enchaînant les concours et les journées de onze heures pour s’y préparer. Il figure parmi les candidats de la sixième saison d' Objectif top Chef, avec Philippe Etchebest, dont la diffusion commence ce lundi soir sur M6. Il revient sur cette expérience auprès de 20 Minutes.
Comment s’est déroulé le tournage de l’émission cet été ?
Cela s’est très bien passé mais je ne peux pas vous parler des résultats bien sûr… J’ai été surpris d’arriver aussi loin et cela m’a donné la niaque pour aller encore plus loin dans le concours de meilleur apprenti de France (MAF).
Les demi-finales de ce concours MAF se sont déroulées ce lundi matin. Quels ont été les résultats pour vous ?
J’ai été médaillé départemental d’or et médaillé régional d’or. Je vais représenter la Nouvelle-Aquitaine à Paris, en finale. Il y aura 30 à 35 jeunes en lice pour 4 à 8 sélectionnés à l’arrivée.
C’était un rêve pour vous de travailler avec Philippe Etchebest ?
Pour moi c’est un exemple, un modèle. C’est vraiment quelqu’un à suivre. Après c’est très impressionnant de travailler aux côtés de n’importe quel meilleur ouvrier de France en cuisine. C’est l’excellence de l’excellence.
Etchebest m’a permis de progresser. Avec Objectif Top chef j’ai gagné en réactivité, en rapidité et j’ai amélioré ma capacité d’adaptation car ce sont des recettes qu’on n’a pas eu le temps d’essayer avant. Mais, les progrès se mesurent ausi sur la durée plus longue de l’apprentissage et reposent sur l’engagement de mes professeurs, à mes côtés quand je m’entraîne à 5h du matin.
Qu’est ce qui vous a marqué dans le fonctionnement de l’émission ?
C’est vraiment un concours de cuisine malgré ce qu’on peut entendre dire sur le fait que c’est davantage un concours de télé. Il n’y a pas de trucages : les sujets, on les a deux jours à l’avance pour stimuler la réactivité. Le niveau d’exigence est élevé et c’est ce qui est intéressant, de se frotter à des niveaux supérieurs.
Ce n’est pas trop stressant ou déstabilisant de travailler dans ce contexte médiatique ?
Quand je travaille, je suis dans ma bulle, je ne fais plus attention à ce qui se passe autour. Les gens penseront ce qu’ils veulent de nous, ça ne changera rien. Et, je suis quelqu’un qui a besoin de pression pour pouvoir avancer, ce n’est pas quelque chose qui me dérange.
Quand est-ce que vous avez su que vous vouliez faire de la cuisine votre métier ?
Cela s’est fait un peu par hasard à l’occasion d’un stage de troisième à la maison club Darroze à Langon (Gironde), qui avait une étoile Michelin à l’époque. Cela a été un déclic même si c’était très dur les débuts en cuisine, à 15 ans. Mais, c’est ça qui m’a donné la niaque encore aujourd’hui pour persévérer et travailler dur.
Comment voyez-vous votre avenir, d’ici cinq à dix ans ?
J’ai encore un très long chemin à suivre sur la voie de l’apprentissage. Je vais passer par des postes de commis, de chef de partie. Je veux aller me frotter à l’excellence française, c’est-à-dire des restaurants étoilés avec deux ou trois macarons. Après bien sûr, plus tard, j’aurais envie d’ouvrir mon restaurant. Je pense qu’il ne faut pas s’enflammer et garder la tête froide. Je n’ai rien à perdre et tout à gagner avec le concours de meilleur apprenti de France.
Allez-vous regarder l’émission en famille, ce soir ?
Non, je ne peux pas me reposer sur mes lauriers. On a reçu les sujets pour la finale du MAF donc il faut que je m’entraîne.