«Les plus belles vacances» sur TF1: «Je vois des endroits paradisiaques alors que je suis devant un fond vert» s'amuse Valérie Damidot
INTERVIEW•Pour la deuxième année consécutive, Valérie Damidot est l’experte « vacances » de TF1. Sa vie de pantouflarde, son rythme de tournage, l’animatrice se confie à 20 MinutesPropos recueillis par Clément Rodriguez
TF1 ne pouvait pas rêver meilleure météo pour le lancement de la deuxième saison de Les plus belles vacances. En pleine période de canicule, les Français rêvent de fraîcheur, de mer turquoise et de petit coin de paradis… Tout ce que l’on retrouve dans le programme incarné par Valérie Damidot qui revient ce lundi 24 juin à 18h15. Chaque jour, le duo de candidats découvre trois lieux différents pour passer des vacances uniques. Les deux chanceux attribuent deux notes à la suite de leur visite, l’une pour l’hébergement et l’autre pour les loisirs. Les propriétaires qui remportent le concours gagnent 500 euros.
Lancé l’année dernière, Les plus belles vacances n’avait eu droit qu’à deux semaines de diffusion, histoire de voir si les téléspectateurs accrochaient avec le programme. C’est un pari gagnant pour TF1, qui a étendu la diffusion à huit semaines cette année.
Quelles sont les nouveautés de cette deuxième saison ?
On a huit semaines de diffusion au lieu de deux, donc c’est quand même une belle nouveauté. Comme l’émission est plus longue, ça nous a permis d’aller dans plein de régions, on a été en Corse, à l’île de Ré, dans les Landes, on a sillonné la région PACA. Du coup, on a fait beaucoup plus de régions et on a beaucoup plus de lieux atypiques. On n’a pas que des villas et des campings, on a une offre incroyable et des choses vraiment atypiques, et je ne parle pas que de cabanes dans les arbres ou des tipis. Ça a été un casse-tête pour les équipes.
Comment se passe la sélection des lieux de vacances ?
On essaye d’offrir le plus large panel de ce qui se fait. On a constaté que la majorité des Français partent toujours en vacances au même endroit. Il y a parfois un voyage de noces ou un enterrement de vie de jeune marié qui dénote, mais en général, ils repartent chaque année avec les mêmes potes ou leur famille, dans le même camping ou le même village, avec la même location. Là, on a essayé de choisir un panel général. On a des campings, mais différents, qui proposent d’autres trucs avec des formules de logement différentes. On a la chance d’être dans un pays où, si tu veux partir en vacances, tu as un choix incroyable, c’est un truc de dingue. Donc on peut proposer plein de choses aux candidats qui ont envie de partir.
Y a-t-il des originalités dans le casting cette année ?
Comme les gens ont vu à quoi ressemblait l’émission l’année dernière, on a eu plus de demandes. Mais c’est normal parce que quand on t’appelle pour faire une émission que tu n’as jamais vue, c’est bof. Et puis tu vois le truc, tu trouves ça marrant donc t’as envie d’y participer. On a beaucoup de gens différents, pas que des familles, on a des cousinades en veux-tu en voilà, des potes qui veulent surfer, des enterrements de vie de jeune fille ou de garçon, des parents qui ont économisé depuis des années pour partir avec leurs enfants. On a la France, c’est vraiment le panel de tout ce qu’on peut avoir autour de nous.
L’émission a-t-elle eu des répercussions sur certaines destinations l’année dernière ?
J’ai vu des gens qui regardaient l’émission et qui réagissaient en direct sur Twitter en disant « j’ai trop envie d’y aller, je ne savais pas que c’était comme ça les Landes ». J’ai eu des réactions sur les réseaux sociaux où les gens ne savaient pas que telle ou telle région était comme ça. Cette année, il y a un vrai niveau parce que ça dure huit semaines, on vient plusieurs fois dans une même région. Quoi qu’il en soit, c’est simple, on est tous des pantouflards mais on est hyperouverts à se faire bousculer. Donc tu regardes l’émission, tu te dis que ça a l’air vachement bien quand même, et du coup tu emmènes ton mec ou ta nana.
N’est-ce pas trop difficile de parler coquillages et crustacés alors que vous êtes dans un petit studio proche de Paris quand vous enregistrez ?
C’est l’art de la comédie. C’est super dur, on voit des endroits incroyables avec des plages incroyables. Ils me sortent de mon petit studio pour faire les plateaux, histoire de ne pas me laisser trop sécher comme un vieux fruit sec. On me fait prendre l’air, on m’arrose et après on me remet dans mon studio. C’est vrai que c’est horrible parce que je vois des endroits paradisiaques alors que je suis devant un fond vert. Mais on ne peut pas faire autrement. Mon rêve, ce serait de faire toutes les maisons de vacances mais c’est trop compliqué. Déjà, les équipes s’arrachent la tête à essayer de tourner parce qu’il y a quinze tournages en même temps donc c’est très compliqué.
Qu’est-ce que vous changeriez si vous accompagniez les candidats sur les lieux de vacances ?
Mon rêve le plus cher ce serait d’aller dans les maisons et de donner mon avis. Parce que moi, en direct, je dirais aux propriétaires que quand ils parlent « d’espace cuisine » en fait c’est une kitchenette. Ils s’emballent. C’est mon rêve parce que ça changerait complètement le ton de l’émission et j’adorerais faire ça. Pour l’instant je continue à leur dire que c’est une kitchenette depuis mon fauteuil dans mon studio.
Quel est votre rythme de tournage ?
On ne peut pas tourner cette émission en janvier, on tourne depuis mi-avril. Les équipes tournent en même temps que j’enregistre, donc ça peut être deux jours dans la semaine. Ça dépend parce qu’ils tournent et ils montent, on est vraiment « au cul du camion » comme dirait l’autre. On ne peut pas faire tout d’un coup, c’est impossible, je suis obligée d’attendre que les équipes aient terminé de tourner et de monter succinctement. J’ai le rythme des équipes.
Quelles sont vos plus belles vacances ?
Moi, je suis pantouflarde vu que je suis Française. Mes plus belles vacances, c’est à l’île de Ré avec ma famille et mes potes. Cette année, je me suis fait arracher la tête par ma fille qui m’a dit qu’elle voulait faire autre chose. Donc avant de partir à l’île de Ré, on va à Florence et visiter la Toscane. Je me suis fait violenter par les enfants. Mais j’ai pris plein de notes pendant l’émission. Il y a des maisons en Corse qui sont sur la plage et qui ne coûtent pas une blinde. Ça reste hyperraisonnable et c’est vraiment sympa.