Maud de «Koh-Lanta»: «Une belle amitié est née avec Cyril»
INTERVIEW•La pétillante Maud devient une personnalité de plus en plus incontournable de « Koh-Lanta »Propos recueillis par Claire Barrois
Maxime la juge trop bavarde, elle s’est un temps considérée comme faible car trop « vieille ». Mais pour les téléspectateurs devant Koh-Lanta tous les vendredis, Maud est surtout un atout sympathie, une boule d’énergie et de fraîcheur qui se dévoile au fur et à mesure des épisodes. 20 Minutes a discuté avec elle de son aventure.
Au départ, vous étiez plutôt dans les faibles des rouges. Comment avez-vous vécu les premiers jours d’aventure ?
Etonnamment, chez les rouges, cette première alliance était difficile et le fait qu’on perde tout le temps aussi. Mais l’ambiance sur le camp était très saine. Les gens savaient toujours qu’ils allaient sortir, on se disait les choses. En fait, c’est très dur de perdre les immunités. Mais sinon l’ambiance sur le camp était géniale. En revanche, à la réunification, quand Alex se fait éliminer, on se dit qu’on va tous y passer.
A la réunification, vous êtes un peu plombée par la fatalité, mais en même temps vous faites tout pour vous rendre indispensable. C’était pour tenter de survivre au maximum ?
J’ai toujours fonctionné comme ça, mais on ne le voyait pas. Effectivement, à la réunification, on s’est rendu compte que les autres équipes étaient moins actives. Je me suis dit que j’allais rester moi-même. Je déteste avoir une relation intéressée avec les gens. Mais du coup, j’étais mal à l’aise et je fais le Caliméro. Je me sens très décalée par rapport aux autres, j’ai l’impression d’être la vieille. Je suis très mal à l’aise parce que je ne veux pas me rapprocher avec les gens uniquement pour négocier avec eux.
Angélique m’a beaucoup aidée sur ce point quand elle m’a dit d’arrêter parce que j’étais lourde. Et quand Béatrice est éliminée, je me dis que les couleurs commencent à s’estomper. Je redeviens moi-même, je ne suis plus mal à l’aise. Ça m’a énervée de voir quand je faisais le Caliméro.
Au départ, vous semblez plutôt timide, puis vous partagez vos connaissances en survie et vous vous ouvrez un peu aux autres. Est-ce qu’il y a eu un déclic ?
Non, j’étais très à l’aise dès le départ. Mais je ne partage mes connaissances que quand il y a de la demande. J’ai donné quelques conseils auparavant, notamment au moment de la construction du radeau, mais c’est vrai que Maxime avait vraiment envie d’échanger là-dessus.
Dans l’épisode de vendredi, vous faites un carton plein sur l’épreuve d’immunité…
Je n’ai pas d’autre choix que d’être forte. On sait qu’on est sur la sellette. Donc j’y mets tout mon coeur et ça marche. J’en veux. C’est un souvenir génial parce que je crois que tout va être très dur, j’ai un petit moral et Cyril me dit qu’il a le collier. Ça me rassure, mais à ce moment-là je me dis qu’il faut gagner l’immunité par moi-même. Je voulais qu’il garde son collier pour lui. Quand on gagne, c’est un feu d’artifice pour nous.
Cyril est un binôme sur lequel vous pouvez compter…
Cyril a son collier, il est très ouvert, fait son charme. Cyril très à l’aise dans tout ce qui est stratégie. Moi je suis la conne qui écoute et Cyril fait le stratège. Quand je sens que ça sent mauvais, je l’y envoie. Je suis discrète, personne ne me voit, lui œuvre ensuite. C’est une belle amitié qui est née là.
aEt au niveau symbolique, c’est beau aussi. Une mère de famille avec un gay je trouve ça génial. La société a intérêt à se mélanger, les gens sont beaux.