PROCESLes créateurs de «Strangers Things» sont renvoyés au tribunal pour plagiat

Les créateurs de «Strangers Things» sont renvoyés au tribunal pour plagiat

PROCESRoss et Matt Duffer avaient demandé l'abandon des poursuites, ce qui leur a été refusé
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Les créateurs de Stranger Things, les frères Ross et Matt Duffer, vont être obligés de se défendre d'accusations de plagiat devant un tribunal. Leur demande de jugement en référé vient en effet d’être rejetée par un juge de Los Angeles.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Selon The Hollywood Reporter, un certain Charlie Kessler affirme depuis l’année dernière qu’il a proposé une idée de film similaire à Matt et Ross Duffer en 2014 au Tribeca Film Festival, alors qu’ils n’étaient que de jeunes réalisateurs avec une poignée de courts-métrages à leur actif. L’histoire proposée par Kessler, intitulée The Montauk Project, racontait la disparition d’un jeune garçon, près d’une base militaire qui fait des expérimentations sur des enfants. Elle incluait même un monstre d’une autre dimension. Autant d’éléments qui rappellent les grandes lignes de la série-star de Netflix.

Presque pareil

Dans un premier temps, les frères Duffer se sont défendus en affirmant que les idées de Charlie Kessler n’étaient pas originales et qu’elles ressemblaient à de nombreuses histoires de science-fiction. Mais les similitudes entre les deux projets (jusqu’à leur nom, puisque le titre de travail de Stranger Things a longtemps été The Montauk Project) semblent avoir convaincu la justice qu’il y avait matière à un procès. Une décision embarrassante pour Netflix, qui s’apprête début juillet à proposer la troisième saison de Stranger Things.

Interrogé par The Hollywood Reporter, le service de streaming a réaffirmé tout son soutien aux créateurs d’un de ses programmes les plus populaires. Le procès devrait démarrer dès le mois prochain.