Linda Hardy: «Aujourd'hui, ma priorité c'est "Demain nous appartient"»
INTERVIEW•Désormais personnage récurrent dans «Demain nous appartient», Linda Hardy est revenu sur son parcours pour «20 Minutes»Propos recueillis par Claire Barrois
L'essentiel
- Depuis un an, Linda Hardy est un personnage de Demain nous appartient.
- Pour 20 Minutes, l'actrice et ancienne miss France est revenue sur son parcours professionnel.
Ancienne miss France, ancienne chroniqueuse et désormais actrice reconnue, Linda Hardy a trouvé sa place dans le feuilleton Demain nous appartient, diffusé tous les soirs à 19h20 sur TF1. 20 Minutes a interrogé l’interprète de Clémentine sur la série et sa carrière.
Vous êtes devenu un personnage récurrent de « Demain nous appartient », quelle importance a cette série pour vous ?
J’ai commencé le 23 mars 2018. Après un an de tournage, je peux dire que le temps passe vite et je m’amuse toujours autant. Au départ, j’ai été choisie pour interpréter un guest pour pas loin de deux mois en diffusion. Ils m’ont proposé une histoire assez atypique qui souvent donne envie aux acteurs de venir sur le programme. Et puis, contre toute attente, cette histoire d’amour entre ce jeune lycéen et sa prof de sport a trouvé écho de manière extrêmement positive auprès du public. Et du coup on m’a demandé de revenir pour quelques mois supplémentaires, et encore plus longtemps par la suite.
C’était une belle surprise pour moi de voir que les gens appréciaient le personnage, que la majorité d’entre eux étaient favorables à cette histoire. On n’est jamais définitif dans ce métier. Mais j’ai signé un contrat pour un an donc je m’installe davantage. On n’a jamais de certitudes sur son avenir, mais pour l’instant je suis bien là.
Est-ce que ça vous a ouvert d’autres projets ?
Le fait qu’on me revoie dans cette série, a donné envie à des gens de retourner avec moi. Quand on est dans une période difficile, personne ne veut de vous. Quand vous êtes dans une période avec un emploi du temps plus chargé, on vous propose un certain nombre de choses. On m’a reproposé de participer à des projets de théâtre. J’ai tourné récemment dans un Commissaire Magellan.
Effectivement ça amène d’autres choses, mais le tout est de trouver un juste équilibre. Malgré tout, le fait d’être installé dans une série, ça nous empêche d’être partout en même temps. Aujourd’hui ma priorité c’est la série. Si j’arrive à combiner mon rôle avec d’autres projets pour prévoir. Tout ce qui peut se prévoir est faisable.
Votre partenaire, Clément Rémiens, a participé à « Danse avec les stars », est-ce que ça vous intéresserait ?
J’ai toujours pris plaisir à regarder Danse avec les stars, mais je n’ai jamais dansé de ma vie, donc je ne sais pas si ce serait une bonne nouvelle pour les téléspectateurs. Mais ça pourrait amuser beaucoup de gens. Mon côté ex miss France a fait de moi une fan de concours. Je pense que c’est une superbe expérience donc, dans l’absolu, si on me le proposait, j’y réfléchirais
Avoir été miss France a-t-il plutôt été un atout ou un handicap dans votre carrière ?
Je l’ai vécu comme un atout. Il faut être lucide, tout ce qui m’est arrivé m’est arrivé en partie parce que j’ai été miss France. L’orientation qu’a prise ma vie est due au fait qu’un jour j’ai été miss France. J’ai été mannequin chez Elite, animatrice, comédienne avec des rôles très différents à jouer… J’ai fait du théâtre, du cinéma, de la télévision, j’ai même été cheffe d’entreprise. Si je fais le bilan, ça ne m’a pas desservie.
C’était moins évident que c’était un atout à mon époque qu’aujourd’hui, mais il est certain qu’à beaucoup de moments ça m’a avantagée. J’ai toujours eu la lucidité de comprendre que, de nombreuses fois, j’ai été choisie parce que j’avais été miss France. Ça apporte une forme de notoriété, un côté populaire.
« « Je suis quelqu’un de foncièrement populaire dans mon rapport avec les gens. Je ne me place pas au-dessus des autres. Je ne suis pas dans ma bulle. Ça correspond tout à fait à ce que je suis. » »
Quels liens avez-vous aujourd’hui avec l’organisation, les autres miss ?
Je fais partie de l’association Les bonnes fées, tournée vers la reconstruction des femmes qui. Moi je suis extrêmement occupée, pas beaucoup à Paris. Je ne peux pas m’investir à ce jour autant que je l’aimerais, mais l’avantage c’est qu’on est nombreuses, on peut se relayer en fonction des emplois du temps des unes et des autres. Mais c’est important. On a chacune été extrêmement gâtée dans notre vie. Quand on a cette chance-là, c’est important de donner du temps pour les autres. Il paraît que la seule chose qui nous rend heureux de manière pérenne, c’est de donner. La vraie richesse et la vraie satisfaction que l’on donne à son cœur, c’est de donner.