«Demain nous appartient»: Le rattrapage de la saga de TF1 pour les nullos
ANNIVERSAIRE•Alors que TF1 va lancer une nouvelle histoire à l’occasion des un an de la série cet été, une petite remise à niveau s’impose…Clio Weickert
L'essentiel
- «Demain nous appartient » sur TF1 souffle sa première bougie cet été.
- De nouveaux personnages vont faire leur apparition à l’occasion de cet anniversaire.
- « 20 Minutes » vous résume la première année riche en rebondissements de la saga.
Les séries, c’est un peu comme les enfants, on ne les voit pas grandir (on vous laisse méditer là-dessus). Et figurez-vous que Demain nous appartient, la saga à succès de TF1, fête déjà sa première année d’existence sur le petit écran, cet été. Lancée le 17 juillet 2017, celle qu’on appelait La plus belle la vie de la Une, a rempli toutes ses promesses, et bien plus. En termes d’audience, avec un pic de 3.450.000 téléspectateurs le 10 avril (17,2 % de part d’audience), mais aussi en termes de guests (Mimie Mathy, Joyce Jonathan, Patrick Fiori…), et de péripéties.
Oui, il s’en passe des choses dans la ville de Sète (le décor de la série), et même un sacré paquet : meurtres, enlèvements, secrets de famille, trahisons, coucheries, empoisonnements, pervers narcissique, comas, adultères… La vie, quoi. Et c’est loin d’être fini. Pour son premier anniversaire, la série a décidé d’offrir à ses fans une véritable saga de l’été, sorte d’intrigue dans l’intrigue où sera réuni, quinze ans plus tard, le couple phare de Dolmen : Ingrid Chauvin et Bruno Madinier. Mais avant d’ouvrir ce nouveau chapitre, 20 Minutes vous propose une nécessaire petite remise à niveau.
Le pitch
DNA, c’est avant tout une histoire de familles. De beaucoup de familles. Six clans se partagent les énigmes : les Delcourt, les Lazzari, les Moreno, les Vallorta, les Raynaud et les Beddiar. Et pour on ne sait quelles raisons, une question de karma probablement, tout ce petit monde cumule les pires crasses que les petits bonshommes aux commandes de l’univers peuvent infliger aux habitants de la Terre. Pas des contrariétés mineures comme une machine à laver défectueuse, une chlamydia ou une grève SNCF, non, ici, ça parle meurtrier (« le tueur aux alliances »), problèmes environnementaux (« le scandale de l’eau polluée »), enfants abandonnés et volés, violeur (Jérôme Cottin, le proviseur du lycée)… Qui aurait deviné que Sète connaissait l’un des taux de criminalité les plus forts du pays ?
La star
Comme dans toute série qui se respecte, il y a toujours une tête d’affiche. Twin Peaks avait Kyle MacLachlan, DNA a Ingrid Chauvin. L’actrice campe le rôle de Chloé Delcourt, une prof de SVT au lycée Paul Valéry. Et Chloé, c’est la preuve même qu’il n’y a vraiment aucune justice en ce bas monde. C’est bien simple, malgré le fait qu’elle soit « douce, aimante, maternelle », comme la décrit si bien le site de TF1, son personnage s’en prend constamment plein la face. Au tout début, elle a cru que son fils avait disparu dans la collision de deux bateaux, en fait non. Mais du coup, elle a dû l’innocenter parce qu’il était accusé de complicité dans l’affaire de la collision. Ensuite, il y a eu sa fille, qui a dû se faire greffer un rein parce qu’elle a été empoisonnée par l’eau de la ville. Sur le plan sentimental, c’est un peu la cata aussi. Alex, le père de ses enfants, l’a trompé. Ils se sont séparés, et elle est tombée complètement in love de Martin Constant, jusqu’à ce qu’il se fasse tuer par Eddy Vallorta (le fils cadet de Léonard et Elisabeth qui est instable psychologiquement). Mais en fait non, il n’était pas mort, c’était un agent infiltré… Aux dernières nouvelles, elle s’est remise avec Alex, et ils sont famille d’accueil. Mais ça, c'était avant que Bruno Madinier, aka Lucas Fersen dans Dolmen, ne ramène sa fraise...
Les coucheries
Comme dans toute bonne série qui se respecte, tout le monde peut potentiellement coucher avec tout le monde. Et même (surtout) avec des membres de sa famille. Pour le moment, DNA reste dans le domaine du raisonnable. Il faut dire que TF1 a mis le paquet et a décidé de mettre en scène une tripotée de personnages (une quarantaine de réguliers selon Wikipedia), ce qui permet à chacun de faire sa vie, sans trop empiéter sur le territoire des autres. Ce qui ne saurait trop tarder, car si on y réfléchit, Sète, on en fait vite le tour.
Le nombre de morts
Entre nous, n’est-ce pas ce qui nous intéresse vraiment ? Hormis les histoires de coucheries évidemment. On dénombre en tout cas au moins 14 morts, avec une majorité de meurtres, quelques accidents et une poignée de suicides. Ce n’est pas trop mal pour une année… Sur les 14, sachez que 11 d’entre eux comptent au moins un « a » dans leur prénom ou leur nom. Ce qu’il faut retenir de tout ça ? Qu’il ne fait pas bon vivre à Sète. La ville pâtira-t-elle de cette très mauvaise presse ?