«Pékin Express»: On prend (presque) les mêmes et on recommence
AVENTURE•La « course infernale » de la chaîne fait son grand retour jeudi à 21 h…Clio Weickert
L'essentiel
- Après quatre années d’absence, «Pékin Express» revient jeudi sur M6.
- Règlement, parcours, profils des candidats… La chaîne n'a quasiment rien changé à la recette de son jeu d'aventure à succès.
Si vous faites partie des milliers de fans à avoir harcelé M6 pendant des années pour obtenir son retour, vous allez être servi ! Jeudi à 21 h, après quatre ans d’absence, Pékin Express renaîtra (enfin ?) de ses cendres. Des retrouvailles visiblement très attendues par les téléspectateurs, qui avaient fait leurs adieux au programme en 2014, notamment à cause de faibles audiences. « Dès l’appel à candidatures, il y a eu un engouement incroyable, a expliqué Frédéric de Vincelles, le directeur des programmes de M6, lors d’une conférence de presse en mai. Il y a eu plus de 8 millions de vues sur Internet, et nous avons reçu plus de 20.000 candidatures en quelques jours. »
Au programme de cette 11e saison ? Une « course infernale » : huit binômes, 10.000 km à parcourir, et 100.000 euros à gagner. Sans oublier Stéphane Rotenberg à la présentation. Pékin Express, quoi. Si la chaîne a pimenté l’émission avec une pincée de nouveautés, les téléspectateurs retrouveront les fondamentaux, et ne devraient pas trop être dépaysés.
Du nouveau côté règlement
Dans les grandes lignes, Pékin Express conservera sa recette originelle. En binôme, les candidats devront aller d’un point A, à un point B, en se débrouillant par leurs propres moyens, avec un euro en poche par jour seulement. Ils n’auront d’autres choix que de faire de l’auto-stop et de convaincre des habitants de les faire crécher chez eux pour la nuit. De même, les premiers arrivés seront immédiatement qualifiés pour l’étape suivante. Mais cette année, deux nouvelles règles feront leur apparition : la voiture interdite et le duel final. Sous forme de panneau de signalisation, la première forcera les candidats à abandonner leurs véhicules, et à utiliser un moyen de transport local imposé, un train, un trolley, un bateau… En bref, un petit obstacle déstabilisant, mais rien de transcendant.
La seconde règle, quant à elle, devrait apporter une vraie touche de piment. Contrairement aux années précédentes, les derniers arrivés ne seront pas directement éliminés, et auront droit à une dernière chance. Ils pourront parmi les autres binômes, hormis les gagnants, choisir qui ils affronteront lors d’une course en sprint. Les perdants quitteront alors l’aventure. « Ce duel final est un véritable stress et ça électrifie la fin de course », a assuré Stéphane Rotenberg.
Des binômes attendus
L’une des marques de fabrique de Pékin Express, est bien entendu le binôme des inconnus, qui soit s’adorent, soit se détestent, et plus globalement les couples aux intitulés un poil cliché. Et cette saison 11 ne déroge pas à la règle. Après « les copines inséparables », « le drôle de couple » ou encore « les retraités ambitieux », place aux « amoureux BCBG », aux « copines belges » et au « couple complice ». Parmi ce casting relativement banal, notons tout de même la présence « d’une patronne et de son employé », qui change un peu de l’ordinaire. Quant au couple d’inconnus, cette année, ce seront deux femmes qui devront accorder leurs violons, deux candidates aux personnalités diamétralement opposées…
« Tous les binômes ont des enjeux et ils sont tous intéressants pour ça, estime Stéphane Rotenberg. Il y a souvent une hiérarchie entre eux et souvent, il y a un moment où ça s’inverse. Certains adorent, et d’autres n’acceptent pas et le truc implose. » « J’aime beaucoup quand les agaçants deviennent attachants », ajoute-t-il. Spoiler : au vu des premières images, cette saison ne devrait pas être exempte de candidats potentiellement « attachants ».
Les premiers pas au pays du Soleil Levant
Pour ce grand retour, revenir en Asie a été « une évidence », explique le présentateur du programme. Les candidats devront parcourir trois endroits radicalement différents : l’île de Bornéo, connue notamment pour ses orang-outans, les plages et les rizières des Philippines, et le Japon. Une première pour Pékin Express, et qui n’a pas été de tout repos. « Ce pays, l’un des plus modernes du monde, a été un vrai choc pour les candidats, révèle Stéphane Rotenberg. C’est un pays avec des règles et des codes sociaux différents, vous êtes un peu paumé. Ça a donné une nouvelle vitesse au programme. » De quoi reconquérir son public ?
Et vous, allez-vous regarder la nouvelle saison de Pékin Express ? Êtes-vous toujours un fan inconditionnel du programme ? Au contraire, vous avez lâché l’affaire, et pourquoi ? Vous pouvez nous envoyer votre témoignage dans les commentaires ou en envoyant un mail à contribution@20minutes.fr. Vos récits nourriront un futur article.