VIDEO. Argelès-sur-Mer : Pourquoi les Déferlantes est le festival à ne pas rater cet été
SORTIES•Du 7 au 10 juillet, Martin Solveig, Lenny Kravitz, NTM, Francis Cabrel ou Eddy de Pretto sont à l'affiche...Nicolas Bonzom
L'essentiel
- Les Déferlantes, c’est du 7 au 10 juillet au parc de Valmy, à Argelès-sur-Mer.
- Parmi les artistes à l’affiche, Martin Solveig, Lenny Kravitz, Francis Cabrel ou NTM.
- « 20 Minutes » vous dit pourquoi il ne faut surtout pas rater le festival cet été.
Les Déferlantes ont un petit quelque en plus qui en font l’un des rendez-vous incontournables de l’été. Au parc de Valmy, entre terre et mer, l’événement catalan offre aux festivaliers, dont de nombreux habitués, un petit paradis, où l’on vient applaudir des pointures, découvrir de jeunes talents, danser, déguster quelques crus du coin et faire la sieste au pied du vignoble d’Argelès-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales.
Du 7 au 10 juillet, l’affiche de la 12e édition est cette année encore monstrueuse : Lenny Kravitz, Vianney, Martin Solveig, NTM, Francis Cabrel, Orelsan, The Prodigy, Eddy de Pretto, Massive Attack ou encore Liam Gallagher, sans compter les scènes Nouvelle vague et El bosque, sont au menu, à deux pas de la Méditerranée. 20 Minutes vous dit pourquoi les Déferlantes, c’est le rendez-vous à ne pas manquer dans le Roussillon.
Parce que le cadre est magique. Certes, avec les arènes de Nîmes, la cité de Carcassonne ou le Lydia au Barcarès, l’ex-Languedoc-Roussillon ne manque pas de majestueux écrins pour accueillir des festivals. Mais bon sang, le parc de Valmy, c’est beau. Ce site, où se dresse, sur une colline, un élégant château du XIXe siècle, est peuplé d’arbres et de vignes. On est au beau milieu de la nature, pas loin de la mer. Et quand la nuit tombe, on n’est pas loin d’être les plus heureux du monde.
« Le cadre est superbe », confie à 20 Minutes Mathilde, une amoureuse du festival, qui n’oubliera jamais les concerts de Manu Chao, d’Iggy Pop et de Calypso Rose l’année dernière. « C’était juste magique ! » « Le parc de Valmy est un super environnement, reprend Justine, qui n’a presque raté aucune édition depuis 2007. Si on va tout en haut du parc de Valmy, nous avons une vue magnifique sur les alentours, sur la mer. »
Pour David Garcia et Christophe Samitier, les fondateurs du festival, il est clair que le parc est un atout pour les Déferlantes. « En 2009, le producteur en France de Simple Minds nous a dit "Votre endroit est tellement magnifique que l’année prochaine, on amène Pattie Smith et Iggy Pop, qui n’ont jamais joué ensemble. C’était la première fois", se souvient David Garcia. « Je discutais récemment avec un gros booker. Il me disait que les Déferlantes, c’était aujourd’hui le top 8 des festivals où les artistes doivent aller. »
Parce que la programmation est ultra-éclectique. Applaudir NTM et Francis Cabrel dans un même festival, ce n’est pas si courant que ça. Cet éclectisme poussé presque à l’extrême, Christophe Samitier le revendique « totalement ». « Nous sommes pères de famille, explique l’organisateur. On s’est dit, "Les jeunes viennent avec nous, je vais leur faire découvrir un groupe de ma génération, et eux vont me faire découvrir un groupe qu’ils aiment bien". Ce festival, c’est intergénérationnel. Il y a tous les styles, pour tous. »
« Et puis, le festival vit au rythme de la soirée, reprend David Garcia. A 20h, écouter Francis Cabrel avec la mer en fond de scène, ça marche très bien. Plus tard, passer à NTM, partir en electro, c’est bien aussi. Il n’y a aucune règle chez nous. On aime tout. »
Une variété immense que les festivaliers semblent particulièrement apprécier. « Cela me permet de connaître plein de sons différents », se réjouit Veronica, qui a vu Sting, son idole, pour la première lors des Déferlantes, en 2012. « Ce qui me plaît, c’est la multitude d’artistes aux genres musicaux variés. Je découvre de nouveaux groupes à chaque fois que j’y vais », reprend Justine. « On va au festival pour voir un artiste, voire deux, puis on tombe en amour devant un petit groupe ou une star dont l’univers nous avait totalement échappé jusque-là, témoigne Nicolas. C’est ça, la force des Déferlantes. »
Parce que l’ambiance, quoi. Aux Déferlantes, on est presque coupé du monde. On passe d’une scène à l’autre, on pique-nique sous un arbre, on déguste des vins du coin. Certains s’offrent même une toile de tente ou un mobil-home dans un camping du coin.
Malgré sa popularité grandissante, le festival « est à taille humaine », confie Christophe Samitier. « Je partage ces moments avec mes enfants qui ont grandi avec le festival, et qui, aujourd’hui, y vont en tant que fans de la bonne ambiance qu’il y a toujours, confie Veronica. Je me sens en sécurité, je peux vraiment relâcher de mon année de travail en musique, au soleil et avec une très bonne énergie. » « Il y a une super ambiance, on a même gardé contact avec des gens qu’on a rencontré là-bas », raconte Mathilde.