«Monk» sur Amazon Prime Video: Quatre (très) bonnes raisons de se faire (ou refaire) l'intégrale de la série
IT'S JUNGLE OUT THERE•Parce qu’il n’y a pas que « Games of Thrones » dans la vieClio Weickert
L'essentiel
- L’intégralité de la série « Monk » débarque sur Amazon Prime Video ce vendredi.
- « 20 Minutes » vous propose quatre raisons de (re)découvrir la série portée par Tony Shalhoub.
«Voilà ce qui s’est passé… » Certains comprendront directement la référence à Monk, l’une des meilleures séries du début des années 2000. Si cette phrase ne vous dit rien, pas de panique, on va pouvoir remédier à cela. Car à partir de ce vendredi, l’intégralité de la série débarque sur Amazon Prime Video, soit huit saisons, ou 125 épisodes de 40 minutes, ou un peu plus de trois jours non-stop de visionnage (ce qui n’est pas impossible). Bref, l’occasion de (re)découvrir cette série policière comique (et un peu triste parfois), et de relativiser nos petits tocs du quotidien. Et si des doutes persistent, 20 Minutes vous propose quatre très bonnes raisons de vous lancer dans ce Columbo des années 2000.
Une mécanique bien huilée
Comme son ancêtre avec Peter Falk, la série Monk a une construction particulière et quasi systématique. La plupart des épisodes commencent par un meurtre où le téléspectateur assiste à la scène, sans toutefois connaître l’identité du meurtrier. Un crime sur lequel va enquêter le capitaine Stottlemeyer (Ted Levine) et le lieutenant Randy Disher (Jason Gray-Stanford), et Adrian Monk (Tony Shalhoub), un détective consultant pour le département de police de San Francisco. En fin d’épisode, souvent grâce à un micro détail, Monk élucide le meurtre et dévoile la vérité, en commençant toujours son discours par « voilà ce qui s’est passé… » Rien de bien révolutionnaire nous direz-vous. Soit. Mais d’un, la mécanique fonctionne vraiment bien, et de deux, il y a un petit côté rassurant, et reposant, de voir se dérouler la machine. Parfait en alternance avec des épisodes de Westworld si vous avez besoin de vous détendre.
Un personnage principal à côté de la plaque
Autre point commun avec Columbo, le personnage principal ne paye pas de mine, mais qui, bien entendu, est bien plus malin qu’on ne le pense (sinon il n’y aurait aucun intérêt). Et Monk a un profil bien particulier : très très intelligent, il est surtout bourré de TOC qui lui bouffent la vie et 312 phobies, dont une peur maladive des microbes. Monk est aussi un cœur brisé. Depuis l’assassinat de sa femme Trudy en 1997 (la série se déroule au début des années 2000), Monk recherche désespérément au fil des épisodes le responsable du meurtre du grand amour de sa vie. En résumé, le Mentalist, mais en mieux, et avec du gel hydroalcoolique.
Un casting 3*
Si Tony Shalhoub a été de nombreuses fois récompensé (trois Emmy Awards et un Golden Globe de Meilleur acteur dans une série comique), ses acolytes non rien à lui envier. Le duo de policiers pas très dégourdis fonctionne plutôt bien, mais les personnages féminins se démarquent particulièrement. Tout au long de la saison, Monk est épaulé par des femmes : Sharona (Bitty Schram), une infirmière au caractère bien trempé qui pousse le détective dans ses retranchements, puis Natalie (Traylor Howard), une assistante qui prend son relais, et qui tentera de protéger Monk de ses plus grandes craintes. Deux femmes au service du personnage principal, mais deux femmes de poigne. Enfin, n’oublions pas les guests, comme John Turturro, qui joue Ambrose, le frère de Monk, ou encore Snoop Dogg, qui a fait une apparition dans l’un des épisodes, et qui a même adapté le célèbre générique de la série, à sa sauce.
Parce qu’on n’a jamais vu la fin
Comme beaucoup de séries diffusées sur TF1, on n’y a jamais vu la fin de Monk. On ne sait donc pas si le détective a élucidé le meurtre de sa femme et trouvé enfin la paix… Pour info, le final de la série a rassemblé 9.4 millions de téléspectateurs aux Etats-Unis, un record historique pour la chaîne USA Network. Enfin, sachez que ce dernier épisode répond à toutes vos questions, et comporte plus d’un twist… L’occasion rêvée de découvrir « ce qui s’est passé ».