PEPITE«The Day» raconte une prise d’otage en temps réel vue sous plusieurs angles

«The Day» raconte une prise d’otage en temps réel vue sous plusieurs angles

PEPITELa série belge « The Day » va vous faire vivre en temps réel et selon différents points de vue une prise d’otage…
Anne Demoulin

Anne Demoulin

Une série flamande qui a reçu le prix de la Meilleure fiction européenne au Festival de la Fiction de La Rochelle 2018. La série en 12 épisodes The Day, diffusée chaque lundi depuis le 1er octobre à 21 heures sur Polar + et disponible sur MyCanal, met en scène une prise d’otage dans une banque d’une petite ville flamande et décrit heure par heure la journée durant laquelle se déroulent les négociations, à l’intérieur comme à l’extérieur de la banque, en alternant le point de vue des criminels, des otages et des forces de l’ordre.

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Grâce à cette unité de temps, de lieu et d’action, Jonas Geirnaert et Julie Mahieu, cocréateurs et scénaristes, jouent habilement avec les conventions d’une situation somme toute très classique du thriller. « Notre envie première était d’écrire un drame vu sous plusieurs angles », explique Julie Mahieu. « Le concept était là, avant l’histoire. Le fait de montrer l’histoire au travers plusieurs points de vue était vraiment quelque chose auquel on tenait », renchérit Jonas Geirnaert.

«Vous voulez savoir ce qui arrive aux victimes»

L’idée de la prise d’otage est venue après. « Nous voulions faire une série accessible, avec beaucoup de suspense, de drame, et de là est venue l’idée d’une telle situation, qui fonctionne très bien, parce qu’il y a une tension immédiate : vous voulez savoir ce qui arrive aux victimes et comment cela va se terminer », raconte Jonas Geirnaert.

Les mêmes événements et les rebondissements sont racontés deux fois, selon deux perspectives, de l’extérieur et de l’intérieur de la banque. Si le récit est étiré, chaque point de vue permet d’en apprendre davantage. « Le plus dur a été de synchroniser les épisodes extérieurs et intérieurs. Notre série n’est pas 24h Chrono, et les indications horaires que nous donnons ne sont pas essentielles », remarque Jonas Geirnaert.

« Nous avons parlé à des gens de la police, avec des négociateurs aussi »

Les créateurs ont fait de nombreuses recherches sur le déroulement d’une prise d’otage. « Nous avons parlé à des gens de la police, avec des négociateurs aussi, sur la façon dont ils géraient ça, leur stratégie et comment ils poussaient les criminels et nous avons utilisé ces informations dans la série », résume Julie Mahieu.

« Quand on rencontrait des flics, on leur demandait ce qu’ils aimaient ou n’aimaient pas dans les autres fictions policières, ils ont tous répondu qu’ils n’aimaient pas les fictions où l’on voyait un ou deux super-flics qui réglaient toute l’affaire et la prise d’otage, parce qu’en réalité, c’est tout un groupe qui travaille ensemble pour avoir une bonne connaissance de l’environnement, etc. », poursuit Jonas Geirnaert.

Résultat ? Une petite pépite très réaliste, qui a rencontré un franc succès en Belgique.