Clotilde Courau compte coûte que coûte passer son bac

Pour beaucoup, c’est « passe ton bac d’abord ». Pour Clotilde Courau, ce serait plutôt « passe ton bac après ». Celle qui a quitté l’école à 16 ans pour devenir comédienne souhaite aujourd’hui conclure son cycle d’études.

« Il y a quelque temps, je suis allée aux Beaux-Arts car je voulais m’inscrire dans une section vidéo, et on m’a dit qu’il fallait avoir le bac », raconte ainsi l’actrice de 55 ans à Gala. « Et comme il n’y a pas de limite d’âge, je suis déterminée à le passer ! »

La star, vue récemment à l’affiche du film de Hassan Guerrar, Barbès Little Algérie, pourrait ainsi décrocher le précieux sésame après ses filles, Luisa, 18 ans, et Vittoria, 21 ans.

Défi de famille

La petite sœur de celle qui a épousé le prince Emmanuel Philibert de Savoie se serait également « lancée dans la même démarche ». « Elle en a eu marre d’être avec des copains qui avaient tous des masters et envisage aussi de reprendre ses études », a confié Clotilde Courau.

Et la comédienne n’est pas à un défi près. L’an dernier, elle a passé son permis de conduire. Certes, elle n’en a pas besoin pour se rendre au théâtre Edouard VII, à Paris, où elle joue La Vérité jusqu’au 11 mai avec Stéphane De Groodt, Sylvie Testud et Stéphane Facco. Mais sa tournée l’emmènera sur les routes de province. Et sa voiture, au-delà. « Quand le théâtre m’en laissera le temps, j’aimerais partir à la découverte de l’Europe, mettre la voiture sur le bateau et aller encore plus loin », espère-t-elle. Il n’y a pas d’âge pour la liberté !