Timothy Dalton est « choqué » par le transfert de James Bond à Amazon

Timothy Dalton est « choqué » par la prise de contrôle créatif d’Amazon sur James Bond

polémiqueLes producteurs Barbara Broccoli et Michael G. Wilson ont annoncé la semaine dernière passer la main aux studios Amazon MGM tout en restant copropriétaires de la franchise
Timothy Dalton «choqué» par le transfert de James Bond à Amazon
20 Minutes avec agences

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Depuis l’annonce du transfert créatif de James Bond à Amazon, les 007 se succèdent pour donner leur avis et ils ne sont pas d’accord.

Si Daniel Craig, qui a été le dernier à endosser le costume de l’espion britannique dans Mourir peut attendre, en 2021, n’y a pas vu malice et a souhaité une bonne continuation à Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, les producteurs de longue date, Timothy Dalton, lui, est « très très surpris, et choqué ». Celui qui a incarné 007 en 1987 dans Tuer n’est pas jouer et en 1989 dans Permis de tuer semble très attaché aux deux producteurs qui ont pris la suite d’Albert R « Cubby » Broccoli suite à son décès en 1996.

« Gagner beaucoup d’argent »

« Barbara est une femme fabuleuse et une productrice merveilleuse, tout comme son père Cubby Broccoli, avec qui je m’entendais très bien et que j’aimais beaucoup », a-t-il assuré sur RadioTimes.com.

Selon lui, « rien ne se passait » sans lui, et « c’est triste qu’il ne soit plus avec nous ». Est-ce à dire que le producteur historique, décédé en 1996, n’aurait pas vraiment goûté cette passe d’armes ? L’acteur de 78 ans a en tout cas l’air de douter des intentions d’Amazon MGM Studios. « Ils feront de leur mieux pour gagner beaucoup d’argent, et j’espère qu’ils feront de bons films », a-t-il ainsi glissé, assurant toutefois leur souhaiter « bonne chance ».

Car selon lui, malgré « des directions différentes au fil des ans », la qualité de l’original, « les romans de Ian Fleming », a donné lieu à « une franchise merveilleuse. J’espère qu’Amazon s’en inspirera et nous donnera le genre de films qui a apporté tant d’excitation et de plaisir à tant de gens. »

De quoi mettre un peu plus la pression sur les épaules des studios, à la suite de la réaction épidermique de Valerie Leon, James Bond girl dans L’espion qui m’aimait, sorti en 1977. « Je pense que c’est de la folie, de la folie pure. Nous apprécions tous Bond tel qu’il était », avait-elle ainsi dénoncé dans Good Morning Britain.