Affaire P. Diddy : Ce qu’il faut retenir de la première interview d’un homme accusant le rappeur de l’avoir violé
crime •Un agent de sécurité affirme avoir été violé par l’artiste lors d’une de ses célèbres « fêtes blanches »O.M.
Les témoignages à charge contre Sean « Diddy » Combs s’accumulent : dans une interview vidéo accordée à CNN, un agent de sécurité privée accuse le rappeur de l’avoir drogué puis abusé sexuellement à l’occasion d’une de ses « fêtes blanches » (ainsi nommées car leurs participants doivent s’habiller en blanc).
Dans cette vidéo, l’homme témoigne anonymement, la voix modifiée, après avoir porté plainte au civil pour des faits survenus à une date non précisée. Il confie avoir d’abord échangé avec le rappeur, « incroyablement amical et très aimable », qui lui a, « à un moment donné de la nuit », offert un verre…
« Il a profité de la situation »
« Le premier verre a eu un certain effet sur moi, et je me suis dit que cette boisson était vraiment forte, raconte-t-il. Ce n’est qu’au deuxième verre – alors qu’il était déjà trop tard – que j’ai compris que quelque chose n’allait pas avec cette boisson ».
La victime remarque alors que Sean Combs l’épie « depuis une sorte de poste d’observation ; quand il a vu que j’étais en position d’impuissance, et que lui était sûr d’être en position de force, il a profité de la situation ».
Sodomisé dans un 4x4
Le plaignant affirme ainsi que Sean Combs l’a « poussé de force dans un SUV » dans lequel il a été « maîtrisé » en dépit du fait qu’il « luttait pour s’échapper ». Diminué par les effets des drogues présentes dans son organisme, il affirme avoir ensuite été sodomisé par son agresseur.
« Je criais, je le suppliais d’arrêter, poursuit-il. C’était incroyablement douloureux, et il (P. Diddy) faisait comme si ce n’était rien. Il semblait déconnecté de tout ça. C’était une violence inouïe ».
Notre dossier « P. Diddy »CNN précise que l’avocat de Sean Combs n’a pas souhaité commenter cette nouvelle plainte, mais qu’il a rappelé que « Devant le tribunal, la vérité prévaudra : M. Combs n’a jamais agressé sexuellement qui que ce soit, adulte ou mineur, homme ou femme ».