Face aux accusations de viol d’une adolescente de 13 ans en lien avec l’affaire P. Diddy, via une plainte déposée dimanche, Jay-Z a vite réagi. Dès le lendemain, la star du hip-hop qualifiait ces allégations « d’odieuses ». Le même jour, un cap supplémentaire a été franchi par le biais de l’avocat de Shawn Carter, le vrai nom de Jay-Z, qui exige que soit levé l’anonymat qui protège son accusatrice.

« M. Carter ne devrait pas avoir à se défendre sous les feux de la rampe contre une accusatrice qui, elle, se cache dans l’obscurité totale tout en formulant des allégations qui décrivent des actes qui se sont supposément produits devant témoins, lesquels pourraient réfuter les affirmations de la plaignante si son identité était révélée », peut-on lire dans le dossier.

« Campagne d’extorsion »

Selon la requête, Jay-Z « mérite de connaître l’identité de la personne qui l’accuse », qui agirait de manière « sensationnelle » pour se faire « de la publicité » en écornant au passage « une réputation acquise au fil de plusieurs dizaines d’années » pour ce qui serait ni plus ni moins qu’une « campagne d’extorsion ».

Le mari de Beyoncé, 55 ans, a été cité dimanche comme étant la célébrité jusqu’alors anonyme qui était accusée d’avoir assisté à une soirée après les MTV Video Music Awards en 2000, où la victime aurait été droguée puis violée avec P. Diddy. Lundi, Jay-Z était au côté de son épouse, de sa belle-mère Tina Knowles, et de sa fille, Blue Ivy, à l’avant-première de Mufasa, l’animé Disney dans lequel l’adolescente du couple de stars prête sa voix à l’un des personnages.