CarrièreLaurent Kérusoré regrette de n’avoir pas d’autres propositions que « PBLV »

Marqué par son rôle de Thomas, Laurent Kérusoré regrette de n’avoir pas d’autres propositions que « Plus belle la vie »

CarrièreL’acteur de 50 ans a pourtant fait bouger les lignes en incarnant un des premiers personnages ouvertement gay dans une série
Laurent Kérusoré regrette de n’avoir pas d’autres opportunités que «Plus belle la vie»
20 Minutes avec agences

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Laurent Kérusoré a su imposer son personnage de Thomas Marci dans Plus belle la vie et le Mistral ne saurait se passer de lui. Peut-être un peu trop ? Dans une interview donnée pour le media belge Télépro, il a confirmé que ce rôle lui collait à la peau.

« Je pense que je suis très marqué par le personnage de Thomas. Les décideurs pensent que je ne peux jouer que Thomas », a-t-il déclaré. Pourtant, quand le comédien a joué dans La Stagiaire, « la presse en a parlé ». Résultat, Laurent Kérusoré pensait « que cela allait réveiller les décideurs mais a priori non ».

En parallèle, on lui a proposé une participation à Danse avec les stars, mais il l’a refusée. « Je comprends que cela fasse partie de la promo mais je ne ressens pas le besoin de faire la promo de ma propre personne », a-t-il ajouté.

Aucune lassitude

Et si le comédien, qui a soufflé ses 50 bougies cet été, « accepte » cet état de fait, il aimerait « tout de même jouer un autre rôle de temps en temps ». Pour autant, il reconnaît dans cet entretien ne pas avoir à se plaindre. « Je ne connais pas le chômage. Je n’ai aucune lassitude à incarner Thomas », assure-t-il.

Reste un petit espoir : celui que, « un jour », on lui « propose autre chose ». « Je le souhaite de tout cœur », confie celui qui a été l’un des premiers à incarner un personnage ouvertement homosexuel sans tous les clichés associés dans une série. « J’ai été là pour mettre un coup de pied dans la société, c’était grâce aux auteurs. Il est assumé. Thomas n’est pas dans l’excès. Il est le personnage le plus normal dans sa vie. Cela a rassuré les gens », estime-t-il.

Malgré « pas mal d’agressions » qui l’ont conduit plusieurs fois aux urgences, Laurent Kérusoré refuse d’être « un porte-drapeau LGBT ». « Les cons, c’est eux », conclut-il avec aplomb. Il est, en tout cas, un fier pilier et flambeau de la série qui cumule près de deux millions de téléspectateurs tous les jours après le journal de 13 heures de TF1.