James Blunt a évoqué le « moment démocratique le plus important de l’année ». L’élection américaine ? Non, vous n’y êtes pas. Les internautes vont avoir le pouvoir de changer l’état civil du chanteur.

« Vous voulez ruiner ma vie ? Si l’édition du 20e anniversaire de mon album Back to Bedlam retrouve la première place dans les charts, je changerai légalement mon nom - pour celui que vous déciderez », a annoncé James Blunt sur Instagram cette semaine.

Blunty McBluntface

L’auteur-compositeur-interprète britannique de 50 ans risque en effet d’avoir quelques surprises. Parmi les noms cités par les fans ayant déjà remporté un joli succès, on trouve « Blunty McBluntface », qui a cumulé plus de 23.000 likes en 24 heures. Celui-ci fait référence à Boaty McBoatface, sobriquet choisi par les internautes pour un sous-marin lors d’un appel du Natural Environment Research Council en 2016. L’institut ne demandera plus jamais son avis aux internautes.

Parmi le florilège proposé par les fans de James Blunt, certains comme « Yerb Eautiful » ou « Inigo Montoya You Killed My Father Prepare to Die », en référence à une réplique célèbre de The Princess Bride, ont aussi obtenu un joli succès. Et l’artiste a montré une nouvelle fois qu’il ne manquait pas d’humour.

En plus d’évoquer l’album comme « quelque chose qui m’a permis de rester riche pendant les 20 dernières années », il a répondu à ceux qui suggéraient « James and the giant blunt (blunt étant aussi un joint en anglais), proposant lui-même… « Jimmy Spliff » !

Les internautes ont jusqu’au 11 octobre pour « commenter le post avec des suggestions pour mon changement de nom, ou à aimer le commentaire de quelqu’un d’autre pour voter ».

S’il n’est pas dit que Back to Bedlam, sorti en 2004, atteigne la première place du hit-parade, c’est en tout cas un joli coup de pub et d’humour que s’offre celui qui avoue qu’on l’appelait souvent « l’homme le plus détesté de la pop ». Ceux qui sont traumatisés rien qu’en lisant les mots « You’re Beautiful » comprendront…