La nouvelle a laissé toute la France sans voix ce matin : sans prévenir, Michel Blanc s’en est allé. Nombreux partagent en ce moment leurs souvenirs du maladroit éternel, du looser fantastique, de Jean-Claude Dusse et de ses répliques mythiques. A commencer par ses copains du Splendid.

Gérard Jugnot, qui a rencontré Michel Blanc au lycée Pasteur avec Christian Clavier et Thierry Lhermitte, a fait part dans la nuit de jeudi à vendredi de son état d’hébétude. « Putain, Michel… qu’est-ce que tu nous as fait… », a lâché en story Instagram le comédien en légende d’une photo de son complice de toujours.

Ce matin, sur l’antenne de RTL, l’acteur a évoqué son ami d’enfance.

Le choc

« C’est un coup de massue. Tout allait bien et on s’était vu il n’y a pas longtemps pour la couverture de Match. On avait ri comme des cons, comme d’habitude quoi. A chaque fois qu’on se retrouvait, on ne se voyait pas souvent, mais quand on se retrouvait, l’histoire reprenait là où on l’avait laissée », a déclaré Gérard Jugnot, qui avait rencontré Michel Blanc « en quatrième, dans un cours d’allemand ». « Le prof qui nous a vus chahuter nous a dit "Je vous sépare je veux plus vous voir ensemble" », s’est-il souvenu, ému.

L’acteur de 72 aurait succombé à « un choc anaphylactique » provoqué par « une énorme allergie à un médicament », a déclaré Gérard Jugnot, qui a ajouté : « Je sais qu’ils ont essayé de le réanimer, mais il est parti. »

Josiane Balasko a également partagé une photo de Michel Blanc avec cette légende sobre qui montre l’émotion contenue : « Michel mon pote mon frère mon partenaire ».

Très ému également, le réalisateur des Bronzés, Patrice Leconte. « J’ai appris ça il y a 10 minutes et je n’en reviens pas. Je n’arrive pas à imaginer qu’il ne soit plus là », a-t-il déclaré, visiblement bouleversé, sur les ondes de RTL également. « C’est une réponse idiote, mais ce qui va me manquer, même si on ne se voyait pas tous les quatre matins, c’est sa présence. Quand quelqu’un disparaît, surtout quand c’est une disparition brusque, totalement inattendue, on est désemparé. Je suis là en train de me dire "Comment est-ce possible ? Michel Blanc n’est plus là ?" On ne peut pas y croire. Ce qui va me manquer, c’est lui, ce qu’il était, ce qu’il apportait dans les films dans lesquels il jouait. »