Jack Antonoff regorge d’idées pour partager sa passion avec les plus défavorisés. Le chanteur, compositeur et producteur américain a dévoilé hier un nouveau projet au cœur de ses engagements de longue date : la construction de studios de musique dans des centres d’hébergement pour jeunes de la communauté LGBTQ+.

Si ce « nouveau chapitre » en est encore à son commencement, le leader des Bleachers en a déjà partagé quelques détails sur les réseaux sociaux afin d’encourager les « personnes qui y croient et ont des moyens » à y contribuer.

Son but ? Créer des studios d’enregistrement sur le modèle de ceux qui ont « changé » sa vie pour de jeunes artistes en herbe démunis.

Une passion partagée

« J’ai adoré enregistrer (de la musique) chez moi, mais ma vie a changé dans un studio d’enregistrement qui est plein de magie », peut-on lire dans le communiqué signé par son label, Shadow of the City. « Laura (Sisk - ingénieure du son) et moi avons appris à construire des studios et il est temps de les partager avec ceux qui n’ont peut-être pas la possibilité de s’y trouver mais qui devraient. »

Le musicien de 40 ans, qui a créé 10 ans plus tôt avec sa sœur, la styliste Rachel Antonoff, la fondation artistique pour personnes LGBTQ+ The Ally Coalition, a ensuite décrit les prochaines étapes du projet qui se concentrera d’abord sur les centres d’hébergements pour des jeunes issus de cette communauté. La star, qui reconnaît que le processus nécessitera « beaucoup de ressources », a partagé une adresse e-mail affiliée à son association pour recevoir des aides.

Appel aux dons

« Je prévois de passer une grande partie de ce nouveau chapitre de ma vie à rendre ces espaces aux personnes qui n’y ont pas accès […] Cela prendra du temps et demandera beaucoup de ressources mais nous planifions ici de commencer à travailler avec l’Ally Coalition pour construire des studios d’enregistrement dans des centres d’hébergement LGBTQ+ », a-t-il précisé, avec l’objectif « d’étendre » cette initiative sur « plusieurs villes ».

« À partir de là, nous financerons un réseau d’ingénieurs qui formeront les gens sur ces sites. Notre projet est de construire ces espaces, payer pour leur entretien et fonctionnement et permettre aux centres d’accorder des créneaux horaires pour que les gens les utilisent. »