«Elle aurait pu être ma fille. » C’est par ces mots que Laurence Boccolini a rendu hommage à Philippine, la jeune fille de 19 ans retrouvée assassinée dans le Bois de Boulogne.

« Elle avait un joli sourire et toute la vie devant elle. Elle aurait pu être ma fille ou la vôtre. Votre sœur ou votre nièce. Elle était étudiante à Dauphine, près d’un bois qui ne fait plus rêver personne, dans un quartier où il n’est même plus sage de se promener après l’heure du déjeuner. Pensez à elle parfois. Pensez beaucoup à ses parents et leur cœur brisé à jamais. Ils l’attendaient comme tous les jours. Ils l’attendront toujours », ajoute l’ancienne animatrice du « Maillon Faible » dans un long message posté en Story Instagram.

« Poussières d’étoiles »

« Ne pas pouvoir protéger son enfant est la pire douleur qui soit. Je pense à Philippine, à sa famille, à ses amis, à sa mort affreuse. Je pense à elle et à tous ceux et celles que nous n’avions pas pu protéger là où notre société a failli à sa promesse de pouvoir grandir sans avoir peur. Philippine mérite qu’on lui envoie des poussières d’étoiles où qu’elle soit dans l’univers », conclut Laurence Boccolini, qui souhaite que « cette jolie jeune fille », dont elle partage une photo souriante, ne devienne « pas un fait divers comme il y en a déjà trop ».