L’engouement incontrôlé pour l’Ozempic, perçu comme une pilule magique par certaines stars qui détournent ce médicament antidiabétique pour perdre « miraculeusement » du poids, faisait craindre le pire. Malgré les avertissements du milieu médical, la tentation reste visiblement trop forte, au point de s’en procurer sans ordonnance. Lottie Moss, demi-sœur de la célèbre top model Kate Moss, en a fait les frais.

Dans son podcast, « Dream on », la mannequin a confié s’être procuré le médicament sans passer par un médecin. « Je ne vais pas vous mentir. J’ai essayé. Il y a quelques mois, je n’étais pas satisfaite de mon poids », a-t-elle avoué.

Double dose

« J’avais une amie qui pouvait me le procurer », poursuit-elle expliquant que « c’était un médecin » mais qu’aucune précaution de santé n’a été prise et qu’aucun test n’a été pratiqué. Selon la jeune femme de 27 ans, la quantité qu’elle s’est injectée « était en fait destinée aux personnes qui pèsent 100 kg et plus, et je suis dans la tranche des 50 kg. C’est ce genre de petites choses que j’aurais aimé savoir avant de prendre le médicament », raconte Lottie Moss.

Comme pour tout médicament détourné de son usage et administré sans surveillance médicale, les risques sont réels. La demi-sœur de Kate Moss en témoigne. Suite à des vomissements, la mannequin ne s’est « jamais sentie aussi mal de toute [s]a vie » pendant deux semaines, jusqu’à ce jour qui aurait pu lui être fatal.

« Pire décision » de sa vie

« Un jour, je me suis sentie si mal. J’ai dit à mon amie : “Je ne peux pas boire d’eau. Je ne peux rien avaler, aucun liquide, rien. Il faut que j’aille à l’hôpital. Je me sens vraiment malade” », se remémore-t-elle.

Une fois aux urgences, elle a été prise de convulsions. En fait, le médicament en surdose avait provoqué une crise d’épilepsie, « ce qui, honnêtement, est la chose la plus effrayante qui me soit arrivée dans ma vie », précisant que ses « mains crispées » semblaient prêtes à « casser ».

« C’est la pire décision que j’ai prise, donc voilà un avertissement : s’il vous plaît, si vous y pensez, ne le faites pas. Cela n’en vaut vraiment pas la peine. Je préférerais mourir à tout moment plutôt que de reprendre ce médicament », a-t-elle déclaré.

« Il faut se réjouir d’avoir un corps qui fonctionne et qui marche au lieu de lui faire subir ce genre de choses. Cela peut être très préjudiciable pour votre corps à l’avenir », conclut celle qui espère que son expérience « servira de leçon » au plus grand nombre.