coup durLaurent Ruquier évoque sa tentative de suicide « pas bien méchante »

Laurent Ruquier évoque sa tentative de suicide « pas bien méchante » après une ancienne rupture

coup durL’animateur de 61 ans a été sorti d’affaire par un ami qui l’a découvert « au bout d’un jour et demi » après une prise de cachets
Laurent Ruquier évoque sa tentative de suicide « pas bien méchante »
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Laurent Ruquier s’est récemment dévoilé sur un moment de sa vie qui a bien failli le priver de ses succès à la télévision et à la radio. L’animateur a en effet confirmé avoir tenté de se suicider après une rupture amoureuse avec un homme lorsqu’il était plus jeune et commençait à découvrir son homosexualité.

S’adressant à l’émission « Legend ! », le présentateur des « Grosses Têtes » sur RTL a tout de même tenu à dédramatiser l’événement en affirmant que « ce n’était pas bien méchant ». « C’était au moment de ma découverte réelle de l’homosexualité, mais pas encore tout à fait », a-t-il expliqué dans une vidéo postée le 12 septembre. « J’étais amoureux d’un garçon et quand il m’a dit "C’est fini", je n’arrivais pas à comprendre, je me disais "Comment je vais m’en sortir ?" »

Laurent Ruquier, qui effectuait à l’époque un service civique en remplacement de son service militaire, aurait pris « 2/3 cachetons, rien de plus que ça ». Un appel au secours qui a bien heureusement été intercepté par un ami proche, d’autant plus que l’absence de l’animateur à son service risquait de lui valoir le statut de « déserteur ». « J’ai un ami […] qui est venu frapper à ma porte au bout de je ne sais combien de temps », s’est-il souvenu. « Il m’a retrouvé dans le coaltar, au bout d’un jour et demi. »

« J’ai tout de suite assumé »

L’animateur, en couple avec l’influenceur Hugo Manos depuis 2018, s’est ensuite exprimé sur son coming-out public, effectué lors d’un spectacle en 1997, et son homosexualité qu’il affirme avoir « tout de suite assumée ». Il n’aurait pas non plus souffert de « traumatismes » liés à l’homophobie, même si une « prise de recul » lui a permis de se souvenir d’actes homophobes dont il ne s’est pas rendu compte à l’époque.

« C’est seulement avec le recul que j’ai compris que, lorsque je passais en bas de l’immeuble, des garçons d’à côté me chantaient ça [Rappelle-toi Minette, de Patrick Juvé], donc ils me considéraient comme une fillette ou une minette, alors que moi, je ne m’en rendais même pas compte. C’est dix, quinze ou vingt ans après que je me souviens de ça, donc on ne peut pas dire que j’ai été traumatisé […] j’ai cette chance », a-t-il expliqué, ajoutant que son milieu « artistique » l’avait certainement aussi protégé de l’homophobie plus présente dans d’autres milieux.