Agressions sexuellesNolwenn Leroy juge « admirable » la décision de la fondation abbé Pierre

Nolwenn Leroy applaudit le changement de nom de la fondation abbé Pierre

Agressions sexuellesLa chanteuse et marraine de l’association se sent « désemparée » après la salve d’accusations d’abus sexuels commis par le religieux
Nolwenn Leroy juge «admirable» la réaction de la fondation Abbé-Pierre.
20 Minutes avec agences

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Nolwenn Leroy se sent « plus que jamais » proche de la fondation abbé Pierre, dont elle est la marraine depuis 2006. La chanteuse s’est exprimée hier sur les décisions de l’association œuvrant pour le logement des plus défavorisés après les révélations rendues publiques cet été dans des rapports de la fondation et Emmaüs sur des faits d’agressions sexuelles commises par l’abbé Pierre, de son vrai nom Henri Grouès. Revenant sur le choc de ces découvertes, la star s’est dite « désemparée » et a salué la décision de la fondation de changer de nom, comme annoncé la semaine dernière.

« Je trouve la façon dont la fondation a communiqué ces derniers jours admirable », a déclaré Nolwenn Leroy à France Inter. « Le fait de reconnaître ce qu’ont pu vivre les victimes, d’entendre les victimes. Je trouve qu’ils ont pris toutes les bonnes décisions. »

« Tout sauf un saint »

Nolwenn Leroy a ensuite mis en avant les raisons de son engagement et rappelé les besoins de la fondation de continuer à bénéficier des dons du public pour combattre le « mal-logement ». « Pour moi ça a toujours été un engagement de cœur », a-t-elle affirmé, portant sa main à la poitrine. « Je l’ai fait pour la cause et malheureusement, cette cause n’a jamais été autant d’actualité. »

S’agissant de l’abbé Pierre, que la chanteuse a rencontré avant sa mort en 2007, l’interprète a reconnu la « part d’ombre » présente dans chaque « personnage historique », à l’instar du religieux, tout en soulignant l’importance de poursuivre le combat de sa fondation aussi longtemps que nécessaire.

« Mon soutien (à la fondation), je le renouvelle plus que jamais et je pense (que changer de nom) est la bonne décision parce que beaucoup prenaient l’abbé Pierre pour un saint, mais il était tout sauf un saint à la lumière de ce que l’on vient d’apprendre », a-t-elle admis devant Léa Salamé. « Mais le combat qu’il menait et tout ce qu’il avait mis en place doit perdurer tant qu’on en aura besoin. Il le faut. »