France Télévisions a volé à la rescousse de ses animatrices Daphné Bürki et Léa Salamé, vivement critiquées sur les réseaux sociaux pendant les Jeux olympiques et paralympiques. Pendant que l’une dirigeait les équipes de stylisme/costumes et commentait les cérémonies d’ouverture et de clôture, l’autre présentait l’émission « Quels Jeux ! ».

Malheureusement, elles n’ont pas toujours fait l’unanimité en ligne, où certains internautes ont lâché des commentaires désobligeants, voire parfois violents, à leur égard. À commencer par Daphné Bürki, dont les commentaires pendant les quatre cérémonies des Jeux n’ont pas vraiment plu à tout le monde. Or, pour la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, cet acharnement était « totalement » empreint d’injustice.

« Totalement injuste ! »

« C’est toujours un équilibre compliqué parce que si l’on ne dit rien, le temps peut parfois paraître long », a-t-elle d’abord expliqué hier au TV Mag du Figaro, avant d’ajouter : « Pour Daphné Bürki, c’est totalement injuste ! Elle travaille depuis plusieurs années sur ces cérémonies et c’était une chance pour nous de l’avoir, car elle nous a donné une vision de l’intérieur. »

Quant à l’émission de Léa Salamé, qui revenait sur les compétitions de manière « candide » pour un public non familier à certains sports, le travail a été parfaitement effectué selon Delphine Ernotte. « Léa Salamé a très bien joué son rôle de candide et elle a su apporter son intelligence, sa grâce et sa bonne humeur. Le couple avec Laurent Luyat fonctionnait bien, et l’émission a été un carton », a-t-elle assuré.

Un carton qui a contribué à l’explosion des audiences du groupe audiovisuel public pendant les Jeux. Et si France Télévisions se doutait de ses bons résultats, la réalité a dépassé leurs attentes, y compris avec les Jeux paralympiques. « France Télévisions a poussé les curseurs au maximum pour les paralympiques », a affirmé Delphine Ernotte. « On n’a jamais eu une telle exposition ni un tel succès d’audience puisqu’on a touché près de 80 % des Français avec les paralympiques […] que chacun regardait en moyenne cinq heures trente. On est très heureux de cet engouement. On a défini un nouveau standard, et bon courage à Los Angeles ! »