Clovis Cornillac revient sur ses débuts dans la comédie après avoir quitté l’école très jeune
GRAINE DE STAR•Le comédien ne s’imaginait pas connaître un tel succès au cinéma et sur les planches avant d’être projeté dans ce milieu à l’adolescence20 Minutes avec agences
Du haut de ses 56 ans et plus de quarante ans de carrière, Clovis Cornillac se sent « apaisé ». L’acteur, qui fera son grand retour au théâtre cette semaine avec Dans les yeux de Monet, au théâtre de la Madeleine à Paris, est revenu sur ses débuts précoces à seulement 13 ans. Fils d’un metteur en scène et d’une actrice, il avait de quoi bien démarrer dans le milieu de ses parents. Son premier rôle a d’ailleurs été aux côtés de sa mère, Myriam Boyer, dans la série L’enfance de Pierrot en 1982. Pourtant, Clovis Cornillac s’imaginait un bien autre destin avant de forger son propre succès.
« Je pensais plutôt que j’allais mener une vie de saltimbanque, dans une caravane, à faire du théâtre de rue, sans pouvoir toujours manger à ma faim », a-t-il avoué à La Tribune dimanche dans un entretien publié le 8 septembre. Heureusement, l’acteur, qui s’est vite lancé dans le théâtre, a finalement eu « beaucoup de chance » en étant « repéré dans la rue à 14 ans pour incarner le rôle principal dans le film Hors-la-loi de Robin Davis ».
Un certain « apaisement »
C’est donc à l’adolescence que Clovis Cornillac, qui se voyait déjà « vivre dans le monde des adultes », a abandonné ses études au profit de sa carrière dans l’industrie du divertissement. Une décision qu’il ne regrette pas, malgré un « complexe qui dure encore » sur ses « fautes » à l’écrit et qui trahit son départ précoce du système scolaire.
Or, bien des années plus tard, après avoir « traversé beaucoup de choses », Clovis Cornillac affirme s’être « senti gâté par la vie » et continue paisiblement de vivre de son art. « Aujourd’hui, à 56 ans, je ressens une sorte d’apaisement », a-t-il déclaré. « Je ne suis plus dans ce besoin de me prouver que je suis capable d’explorer tous les rôles. Seuls les projets sont mes leitmotivs. Cet apaisement me donne une liberté folle pour laisser libre cours à la créativité sans plus aucun parasite autour de moi. »
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