Drew Barrymore fait son mea culpa. Près de 30 ans après avoir posé en couverture de Playboy, l’actrice de 49 ans revient sur cet épisode avec un regard bien différent. Dans un long post Instagram intitulé « PHONE HOME » (« téléphone maison »), en référence à E.T., la star est une nouvelle fois revenue sur son parcours cabossé d’enfant star.

« J’ai grandi dans des environnements pour adultes et j’ai travaillé dès mon plus jeune âge », explique Drew Barrymore. « J’ai été exposée à de nombreuses situations hédonistes lors de fêtes, et même dans ma propre maison, où j’ai vu des choses qui m’ont causé une énorme honte. » C’est dans ce contexte qu’elle devait poser, à 19 ans, pour le numéro de janvier 1995 du célèbre magazine de charme. Un choix qu’elle regrette beaucoup aujourd’hui.

Le poids d’Internet

« À l’époque, je pensais que ce serait un magazine peu susceptible de refaire surface parce qu’il était en papier. Je ne savais pas qu’il y aurait Internet », poursuit Drew Barrymore. Aujourd’hui mère de deux filles de 12 et 10 ans, Drew Barrymore veut les protéger « comme elle aurait aimé être protégée ». En effet, pour l’actrice, le Web offre la même absence de limites que celle à laquelle elle était exposée quand elle était jeune, et elle ne veut pas que ses enfants souffrent d’un tel niveau de permissivité.

« Jamais je n’ai imaginé dans mes rêves les plus fous que mes enfants seraient dans la même situation que moi, avec trop d’excès et d’accès », ajoute-t-elle, pointant du doigt les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle n’est pas encore prête à offrir des smartphones à ses filles. Malheureusement, Drew Barrymore ne pourra pas préserver indéfiniment ses filles du monde dans lequel elles se destinent à vivre.