Émilie Dequenne prend « à nouveau » ses distances pour prendre soin d’elle. La comédienne de 42 ans, qui a annoncé en avril dernier être en « rémission complète » d’un cancer rare diagnostiqué l’an dernier, a annoncé hier sur Instagram qu’elle devrait encore prendre un peu de recul ces jours-ci pour se concentrer sur sa santé.

Dans un message se voulant à la fois préventif et rassurant, Émilie Dequenne a accompagné le post d’une photo d’elle souriante. « Bonjour à toutes et à tous ! Malheureusement, je suis obligée de me concentrer à nouveau sur ma santé. Pour cette raison, je ne pourrai honorer certaines de mes obligations à venir… », a-t-elle commencé. « Je vous tiens évidemment au courant, et j’espère à très vite ! Merci encore mille fois pour tous vos messages empreints d’amour, I’LL BE BACK (je serai de retour). »

Poursuite de traitements

De quoi rassurer les fans de l’actrice, qui a fait une réapparition très remarquée au dernier festival de Cannes, durant lequel elle s’est ouverte sur son diagnostic et ses émotions pendant le traitement. La star, qui y a aussi fêté les 25 ans du film Rosetta, pour lequel elle a remporté le prix de l’interprétation féminine en 1999, a vu dans cette visite une forte « symbolique » malgré le combat qu’elle poursuit pour éviter toute récidive de la maladie.

« C’était important pour moi. C’était symbolique pour moi de revenir pour ce festival », a-t-elle expliqué à « C à vous » lors de son passage sur la croisette. « C’est une maladie chronique et compliquée. Mais cette rémission qui me permet d’être là aujourd’hui, j’avais envie de la partager. J’ai besoin de rendre. »

Un retour progressif

La mère de Milla, qui a aussi commencé à réintégrer les plateaux de cinéma, a présenté en juin dernier son film Survivre, de Frédéric Jardin. Une sortie qui lui a récemment rappelé un tournage qu’elle a dû abandonner à cause de la maladie.

« J’ai mis un film en sinistre en abandonnant un tournage et ça parle dans le métier. Je n’avais pas envie qu’on dise n’importe quoi », a-t-elle déclaré au Parisien au sujet de ses prises de parole sur sa condition, avant d’accentuer le soutien qu’elle a aussi reçu de la part de plusieurs collègues dans le milieu. « J’ai réalisé qu’il y avait des gens très bien dans ce métier. »