Si comparaison n’est pas raison, l’actrice Nicole Calfan – qui comptait parmi la quarantaine d’invités aux obsèques d’Alain Delon dans sa propriété de Douchy (Loiret) – a tout de même confié lundi « qu’on se serait cru à l’enterrement d’un grand parrain en Sicile… avec toute la beauté que cela comporte ».

Invitée de Pascal Praud sur la chaîne d’information CNews, l’actrice, qui a été la partenaire de Delon dans le film Borsalino, de Jacques Deray (1970), a ajouté que les funérailles du « Guépard » avaient été « incroyables et tellement dignes (…), avec la ferveur, ces fleurs blanches et son cercueil noir ».

Un enterrement « à domicile » et à titre exceptionnel

L’acteur a été enterré samedi 24 août 2024 dans la plus stricte intimité près de ses chiens dans la chapelle de sa propriété, comme il le souhaitait, une procédure à « titre exceptionnel » qui a nécessité une autorisation préfectorale.

Les téléphones portables devaient même être retirés à l’ensemble des personnes présentes, par souci de confidentialité. À la demande de la famille, la préfecture avait, par ailleurs, interdit le survol de la propriété pendant tout le week-end.

« On a tous été aimés par Alain d’une manière différente »

« Il y a eu tellement d’amour, de complicité, a raconté Nicole Calfan. Comme l’a dit Anthony (Delon, l’un des fils de l’acteur), tous les gens qui étaient là étaient vraiment les amis d’Alain. On savait pourquoi on était là. On a tous été aimés [par lui] d’une manière différente ».

« Les enfants ont tous les trois pris la parole magnifiquement, avec beaucoup d’émotion, avec une tenue incroyable dans l’émotion et le chagrin. Ça ressemble à leur père », a conclu l’actrice, refusant d’entrer dans les détails de la cérémonie pour « respecter la volonté d’Alain ».

C’est Jean-Michel Di Falco, 82 ans, ancien évêque de Gap et longtemps considéré comme l’aumônier des célébrités, qui l’a célébrée. Selon Paris Match, il a, dans son homélie, insisté sur « l’authenticité » de l’acteur, le décrivant « comme "un refuge" et "un magicien de bonheur" pour la société ». « Alain, le Christ t’aime ! », a-t-il lancé, concluant « sur un message d’espoir et de vie après la mort ».