La famille d’Emmanuel Macron s’agrandit avec deux nouveaux venus
AU POIL•Nemo se sent moins seul pour faire des bêtisesCaroline Madjar (Cover Media)
Si vous revenez de vacances avec un cendrier souvenir et quelques cartes postales, le président de la République, lui, est rentré de son dernier voyage officiel au Kazakhstan, l’année dernière, avec Jules et Jeanne. Ces deux lévriers tazi ont été offerts à Emmanuel Macron en sa qualité de chef d’État.
Si aucun commentaire n’a encore été fait sur leur arrivée et, surtout, leur rencontre avec le remuant Nemo, la photo partagée par Soazig de la Moissonnière, la photographe officielle de l’Élysée, montre que tout ce petit monde s’entend très bien.
Au vu du cliché, on se demande ce que le président de la République a comme friandises dans ses poches, puisque les trois animaux le regardent, comme attendant quelque chose. Seul Nemo, comme à son habitude, a l’air d’insister plus que les deux autres.
Une vie de chien
Il faut dire que le labrador noir de l’Elysée a su se faire une place dans le cœur des Français grâce à ses pitreries. À commencer par sa tendance à se soulager un peu quand il le souhaite et peu importe où. Ainsi, en 2017, en pleine réunion (filmée par TF1 et LCI) avec les trois secrétaires d’État d’alors, Benjamin Griveaux, Julien Denormandie et Brune Poirson, Nemo avait fait pipi sur un coin la cheminée, provoquant l’hilarité.
Néanmoins, ne jetons pas l’opprobre à ce pauvre toutou adopté à la SPA pendant l’été 2017. Lorsque Nicolas Sarkozy a quitté l’Elysée en 2012, le Mobilier national en a eu pour plusieurs milliers d’euros de travaux – et quelques heures de travail – pour rénover des pièces du Salon d’argent. Les responsables n’étaient autres que Toumi, Clara et Dumbledor, respectivement le chihuahua et les deux labradors de l’ancien président, qui s’étaient fait les dents, au sens propre, sur le mobilier avec, visiblement, comme le relayait Mediapart, une appétence particulière pour les accoudoirs en bec de cygne.
L’exemple Larry
Et Philae, la chienne de François Hollande, n’est pas en reste. Elle avait renversé une lectrice du Parisien en mars 2015. Par ailleurs, elle aussi avait pris l’habitude de marquer son territoire un peu partout.
Et si l’Elysée s’inspirait du 10 Downing Street en préférant un Chasseur en chef des souris ? Personne ne s’est plaint des éventuels dégâts occasionnés par Larry le chat, qui a pu être certes un peu fainéant à ses débuts mais chasse aussi bien, maintenant, les pigeons que les renards. Mais c’est peut-être parce que, contrairement au palais présidentiel, les Premiers ministres britanniques viennent vivre chez Larry et non l’inverse…
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