«Y’a pas moyen Aya, ici, c’est Paris, pas le marché de Bamako. » Aya Nakamura a été visée par les attaques racistes du collectif identitaire d’extrême droite « Les Natifs » ce samedi. Les critiques avaient émergé après la publication d’un article de L’Express le 29 février, dans lequel il était dit que la chanteuse pourrait participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2024. L’artiste a reçu le soutien massif de nombreuses personnalités, rapporte BFMTV.

Une banderole raciste

Le rappeur Dadju a notamment dénoncé l'attaque de « la plus grosse artiste du pays avec des arguments de CM1 ». La chanteuse Nej' a également commenté sur les réseaux sociaux : « Personne ne mérite ce genre d’action et encore moins une artiste française jugée pour ses origines ou couleur de peau. » D’autres artistes tels que Still Fresh, Joé Dwèt Filé et Davinhor ont également apporté leur soutien à Aya Nakamura.

Des soutiens politiques

Les attaques ont également suscité des réactions politiques, le député Antoine Léaument de La France insoumise qualifiant les auteurs du message de « délinquants racistes » cherchant à « exclure la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde depuis Édith Piaf ». Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la Mairie de Paris, a pour sa part évoqué une attaque « ignoble » et exprimé son soutien envers « une grande artiste qui fait honneur à la France dans le monde ». La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra s'est elle aussi rangée derrière la chanteuse.