Ne dites plus à Anouchka Delon qu’elle a des « frères » ! La sœur d’Anthony et d’Alain-Fabien récuse le terme.

« Je ne peux plus dire ce mot. Un frère, ça ne raconte pas dans les journaux que vous êtes une sorcière vénale, ça ne vous enregistre pas à votre insu dans votre cuisine », a-t-elle déclaré lors d’une interview téléphonique avec le magazine ELLE pour un long article dans lequel « Nousch », la fille préférée du père raconte « sa vérité ».

« J’en ai assez. Je suis pudique, mais il est temps que je me défende. J’ai toujours été gentille avec eux, tenté d’être la Super Glue de cette famille. Mais je ne peux pas les laisser me salir », assène-t-elle à propos des deux fils d’Alain Delon.

« Une virilité d’un autre âge »

Mais un frère, cela peut imiter le père dans ses mauvais côtés… En tout cas, c’est ce que raconte Anouchka Delon, qui, si elle reconnaît qu’Alain Delon a été un meilleur acteur qu’un père pour ses fils, n’en a pas moins peur.

« Le pire, c’est que bien qu’Anthony, 59 ans, et Alain-Fabien, 29 ans, sachent que je déteste les armes – c’est le truc de mon père, d’une virilité d’un autre âge, il en a toute une collection –, ils se baladent armés dans la maison… », révèle-t-elle.

La jeune femme affirme que quand elle vient rendre visite à Alain Delon (88 ans) à Douchy, elle est accompagnée de son garde du corps, qui dort au-dessus de sa chambre. « Mes frères se croient au Far West », dit-elle en enfonçant le clou.

Il faut dire que la famille Delon a connu un drame à cause des armes à feu que collectionne le Samouraï. En 2011, Alain-Fabien Delon, qui avait 17 ans, a été inculpé, après une soirée organisée en cachette de ses parents. Une jeune fille en était repartie blessée par balle.

C’est ça, une famille ?

Anouchka Delon a aussi peur pour son fils de cinq ans, Lino, qu’elle n’amène pas à Douchy, parce que « je ne veux pas qu’il connaisse cette ambiance, ces gens qui m’ont poignardée dans le dos. Un enfant, c’est une éponge ». Peur que la situation dégénère, qu’Alain-Fabien s’énerve. Peur d’être « épiée », elle dont une conversation avec son père a été enregistrée à son insu et postée sur les réseaux sociaux. « C’est ça, une famille ? » se demande la comédienne.

Avouant qu’elle n’en peut plus, Anouchka Delon répète à la journaliste qu’elle a « hâte que ça s’arrête, c’est trop dur », pour elle, mais aussi pour son père qui, dit-elle, ne suivrait plus son traitement et a « un temps pensé au suicide assisté en Suisse ».