Les autobiographies de stars qui ont fait la Une en 2023

En général, chaque année est marquée par la parution d’une voire deux autobiographies de célébrités, lesquelles viennent avec leur lot de révélations croustillantes. Mais en 2023, on a assisté à un véritable embouteillage de mémoires de stars, à tel point que certaines d’entre elles se sont disputé les premières places du top des ventes de livres des deux côtés de l’Atlantique.

Ce fut bien évidemment le cas de La Femme en Moi (éd. JC Lattès), l’autobiographie de Britney Spears parue en octobre dernier. Un best-seller annoncé qui se serait durablement installé en première place des ventes si le décès de Matthew Perry n’était pas intervenu quelques jours plus tard. Du coup, les mémoires de ce dernier, Friends, mes amours et cette chose terrible (éd. Michel Lafon), parues un an plus tôt, ont fini par faire de l’ombre aux révélations de la pop star. Si bien que c’est à peine si on se souvient de la parution du Suppléant (éd. Fayard), l’autobiographie de prince Harry que tout le monde attendait au mois de janvier.

A l’arrivée, le livre s’est très bien vendu en France – 150.000 exemplaires écoulés début mars d’après Le Figaro –, offrant aux supporters du vilain petit canard de la famille royale britannique de quoi le plaindre, et à ses détracteurs toutes les raisons d’en faire un insupportable pleurnichard.

Sous les radars

A moins de faire profession de la lecture de ce type de littérature, vous aurez sans doute loupé la parution d’un bon nombre d’autobiographies de stars cette année tant il y en a eu. C’est pourquoi on rappellera la parution en octobre dernier de Worthy (éd. Dey Street Books), l’autographie non traduite à ce jour de Jada Pinkett qui, comme on peut s’en douter, revient longuement sur les complexités de son mariage avec Will Smith. Quelques mois avant ça est sorti Love, Pamela (éd. Talent Editions), l’autographie de Pamela Anderson qui, en revanche, a profité d’une traduction française.

Mais les personnalités françaises étaient aussi avides de nous raconter leurs vies puisqu’on a eu droit à Pagny par Florent (éd. Fayard) que l’on doit, comme vous pouvez vous en douter, à Florent Pagny, ou encore Et moi, Et moi, Et moi (éd. Cherche Midi), une plongée dans l’existence tonitruante de Jacques Dutronc. Deux artistes dont le parcours est assez riche pour justifier l’exercice.

Néanmoins, la valeur n’attend pas le nombre des années. Un nouveau venu a également ému de nombreux lecteurs avec son premier ouvrage. Il s’agit du comédien Panayotis Pascot qui, à 25 ans, s’est lancé avec succès, autant critique que public, dans l’autofiction avec La Prochaine fois que tu Mordras la Poussière (éd. Stock).