L’affaire Cauet fait remonter des dossiers peu glorieux et qui n’ont pas forcément à voir avec la plainte dont il est l’objet. C’est en tout cas le sentiment de Cécile de Ménibus, qui espérait sans doute en avoir fini avec les images dégradantes de son plateau télé avec Rocco Siffredi.

C’était en 2006. La star du porno avait « attrapé » la chroniqueuse de La Méthode Cauet par le cou et lui avait « fourré (sa) langue dans la bouche » en coulisses, après des contacts plus que gênants en plateau, comme elle l’avait expliqué à Télé Loisirs. « C’est tout ce que je déteste. C’est du viol en fait. Ni plus ni moins du viol. » Et Cauet de minimiser la portée de ce qui était pour lui une « blague ». Certains internautes ont repris cette séquence pour s’en prendre à l’animateur de NRJ aujourd’hui accusé de viol. L’extrait a été partagé des centaines de fois et visionnée plus de quatre millions de fois sur le compte Twitter d’un internaute, ce qui a doublement donné la nausée à Cécile de Ménibus.

Revivre le traumatisme

Outrée que l’on se serve de l’agression dont elle a été victime qui plus est pour s’en prendre à son ancien collègue, elle a décidé de répondre directement au twittos. « Cher Monsieur, depuis le 17 novembre vous avez posté cette séquence. Avez-vous un seul instant pensé à moi ? Vous êtes-vous demandé si d’ouvrir chaque jour mon compte et tomber sur les répercussions de votre tweet pouvait avoir un impact sur moi ? », a-t-elle entamé dans son post. Et de rappeler : « Le seul responsable de cette situation c’est #RoccoSiffedi ! C’est lui qui me manque de respect et qui ajoutera un acte déplacé dans les coulisses. Je me suis déjà exprimée sur ce moment. Vous m’obligez à recommencer. »

L’animatrice souligne qu’à l’époque les choses étaient différentes. « Oui je déteste cette séquence mais nous sommes tous un peu responsables d’avoir laissé faire. Regardons cette séquence dans son contexte mais ne minimisons pas l’attitude de l’acteur, parce que c’est ce que vous faites ! » Et de conclure : « Pas un mot sur lui ? Pourquoi ? Alors soyez juste comme je tente de l’être. Ce moment ne vous appartient pas, donc ne le piétinez pas en détournant le nom prédateur et nommez-le. »

Après avoir été accusé de viols par une jeune femme de 25 ans, Sébastien Cauet a porté plainte « auprès du parquet de Nanterre pour tentative d’extorsion de fonds en bande organisée, dénonciation calomnieuse, faux et usages contre personnes non dénommées ».